Des centaines de personnes manifestant violemment contre la cherté de la vie se sont livrées à des scènes de pillage dans la ville des Cayes où toutes les activités ont été paralysées . Aux gonaïves, il y a meme eu des blesé et les écvoles ont fermé leurs portes, pour ne pas mettre en danger les élèves.
Des coups de pierres ont été lancés entre deux groupes de manifestants pour ou contre le pillage des depots de produits alimentaires. Les manifestants s’en sont pris au Président Pr eval qu’il accusent le les laisser mourir de faim.
Des véhicules ont été endommagés et des barricades de pneus enflammés érigées dans différents quartiers des Cayes dont Quatre Chemins, l’entrée principale de la ville.
Les écoles, le commerce, l’administration et le transport public étaient paralysés.
Ce mouvement lancé à l’instigation d’un regroupement dénommé Plate-Forme des organisations de la savane, a créé depuis mercredi soir une forte tension dans la Cité Philippe Guerrier généralement calme.
Aux Gonaïves, des manifestants ont protesté aussi contre la détérioration des conditions socioéconomiques de la population. En colère contre les autorités, ils exigeaient une baisse significative du coût de la vie et la réfection par le ministère des travaux publics des rues de la ville en piteux état et à l’origine de graves accidents de la circulation.
Face à la détérioration subite de la situation dans certaines régions, le gouvernement a convoqué une réunion d’urgence. Des discussions se déroulaient à la mi-journée à la Primature entre les différents membres du cabinet ministériel et le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis dont la politique économique et sociale suscite de nombreuses critiques.