Vendredi 21 Août 2009
La Revue de la Semaine
Le gouvernement a fixé la rentrée des classes au 7 Septembre et Le Nouvelliste profite de l’occasion pour jeter un coup d’œil sur ces écoles qui pourtant vont accueillir les élèves et qui ne sont pas prêtes. Edifices délabrés aux murs branlants, absence d’eau courante, de toilettes … ça c’est le basic. Inutile de penser en présence de Laboratoire, de salle d’ordinateur , de salle de conférence ou autres commodités qui de nos jours sont devenues indispensables.
Et le quotidien passe en revue cette semaine le bâtiment logeant l’école nationale république du Panama qui ressemble plutôt à un taudis qu’à une école avec ses murs fissurés, décrépis, couverts de graffitis. Evidemment il n’y a pas de cour de récréation, ni même un enhdroit pourmettre les élèves en rang. L’espace est d’une exiguité à nulle autre pareille..
A la une également cette semaine, l’électrification des communes du Haut Plateau Central. Les populations peuvent être confiantes les 100 millions de gourdes destinées au projet se trouvent effectivement sur le compte de l’EDH. Un compte spécial ouvert à cette fin.
Ces 100 millions de gourdes sont destinées à la construction du réseau électrique qui devra desservir Cange, Thomonde, Hinche et Pignon, en partant de la centrale de Péligre située dans la commune de Boucan-Carré.
A la une également cette semaine, Mario Andréso obtient un nouveau mandat. Le Sénat de la République a ratifié à l\'unanimité, mardi soir, le choix de Mario Andrésol pour un nouveau mandat de trois ans à la tête de la Police nationale d\'Haïti. Bénéficiant de l\'appui de différents secteurs de la vie nationale, notamment des organisations des droits de l\'homme, cet ancien officier des Forces armées d\'Haïti, Mario Andrésol a pu maintenir, depuis environ un an, un niveau de sécurité acceptable sur le territoire national, au point que le Canada autorise maintenant ses ressortissants à se rendre au pays de Toussaint Louverture. Le nombre d\'enlèvements a considérablement diminué ainsi que les assassinats. Cependant, depuis environ trois semaines, les vols à main armée dans l\'environnement des banques commerciales ont tendance à ressurgir. Sous l\'administration de Mario Andrésol, l\'institution s\'est débarrassée de bon nombre de policiers indisciplinés. Les services compétents doivent poursuivre le travail d\'épuration, surtout au niveau des unités spécialisées où la plupart de ces policiers se donnent des pouvoirs dont l\'institution elle-même ne dispose pas dans ses attributions administratives.
SALAIRE MINIMUM
C’est la chambre des députés qui a voté pour un salaire de 125 gourdes avec 38 députés votant en faveur des objections du président de la république. Au terme de trois séances, les députés ont voté, le mardi 18 août 2009, en faveur des objections du président René Préval relatives à la loi votée au Parlement et portant le salaire minimum journalier à 200 gourdes pour huit heures de travail. Dans ses objections, le chef de l’État maintient les 200 gourdes dans les établissements commerciaux et industriels, et, ceci, à partir du premier octobre 2009. En ce qui a trait au secteur de la sous-traitance, René Préval propose un salaire de référence de 125 gourdes, mais la journée de travail doit permettre à l’ouvrier de gagner 200 gourdes.
Pour le secteur de la sous-traitance, le président René Préval prévoit déjà un salaire référentiel de 150 gourdes, en 2010, avec la possibilité pour les ouvriers de ce secteur de gagner 250 gourdes. Tandis que, pour 2012, le montant de référence prévu est de 200 gourdes, avec la possibilité pour l’ouvrier de gagner 300 gourdes.
Il a fallu aux députés de la 48e législature la tenue de deux conférences des présidents, trois séances en assemblée et cinq votes avant de décider finalement sur les objections du chef de l’État.
La balle est maintenant dans le camp du sénat. Et on envisage déjà avec inquiétude ce qui se passera si les sénateurs eux aussi n’acceptent pas les objections du président de la République.
Dans ce cas, le salaire minimum restera à 70 gourdes et ce sont les ouvriers seront les grands perdants.
Après le salaire minimum, le 14e mois
sur la selette.
Des parlementaires s’élèvent contre la suppression du paiement du quatorzième mois aux employés de l’Etat. Ils pensent qu’il est possible de réaffecter certains fonds dans le projet de budget pour ne pas pénaliser les employés concernés. Certains menacent déjà de ne pas voter le dit budget si le gouvernement ne revient pas sur sa décision. Le quatorzième mois généralement leur permet de mieux aborder la rentrée scolaire, plaident les parents employés de l’Etat.
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BACCALAUREAT
C’est Lundi que commencera la session extraordinaire du Baccalauréat et les responsables du ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle informent que la reprise des examens officiels pour la neuvième année fondamentale s’est déroulé du mercredi 19 à aujourd’hui 21 août sur tout le territoire national.
Concernant le bac permanent et extraordinaire, ils sont respecivement 30 000 candidats récalés et 44.000 candidats ajournés à la session ordinaire de Juillet qui sont atTendus la semaine prochaine dans les salles d’examen.
23 AOUT
Dans le cadre de la commémoration du 23 août, Journée internationale du souvenir de la traite négrière, le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés, le GARR organise pourla deuixème fois, un forum qui a débuté hier 20 août et qui durera jusqu’à demain 22. Le forum se tient à la faculté d’Ethnologie et le thème en est : Komès vann nèg nan tan lontan ak kondison travay jodi a.
elon les responsable du Garr, trois objectifs sont visés à travers le forum : ouvrir les yeux de la population sur les conditions de travail dans divers secteurs d’activité du pays et sur les droits des travailleurs en ce qui à trait à la nourriture, la santé, l’éducation, le logement… ; réaliser des échanges sur les possibilités de créer du travail dans le respect de la dignité des travailleurs ; créer un groupe de suivi des résolutions qui seront prises.
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UNIVERSITE
crise au sein des universités et particulièrement au sein de la faculté de médecine demeure toujours à l’ordre du jour et aujourd’hui nous avons les déclarations du professeur Jean Vernet Henri le recteur de l’Université. Il est sorti de son mutisme pour exprimer ses préoccupations.
Tout en appelant les étudiants grévistes à la raison, au dialogue et à la concertation, le professeur Jean Vernet Henri a informé que la rentrée de l’année académique à la faculté de Médecine, est prévue au mardi 1er septembre prochain. Les inscriptions pour les concours d’admission débuteront, a-t-il dit, la semaine prochaine pour les différentes entités de l’Université d’État d’Haïti.
Jean Vernet Henri a mis l’accent sur un ensemble de raisons pour lesquelles il faut préserver l’année académique en favorisant la reprise des cours. Il a cité l’apport des étudiants de la faculté de Médecine à l’hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH) et la question des échanges avec des universités étrangères.
« Nous avons déjà planifié avec le décanat de la faculté de Médecine, les responsables de départements ainsi que les professeurs. Nous leur avons demandé de se rendre disponibles pour que, dès le 1er septembre, nous poursuivons l’année académique qu’il n’est pas question de perdre», a déclaré le recteur Henri.
Selon Jean Vernet Henri, la faculté de Médecine et de Pharmacie demeure une institution publique qui doit être toujours au service de la société. Il est inconcevable, a-t-il dit, d’empêcher son fonctionnement à quelque niveau que ce soit.
CINEMA
Hier Jeudi, l’Association haïtienne des cinéastes (AHC) a lancé un festival de films haïtiens. Du 20 au 23 août, environ une quinzaine de films et de documentaires seront projetés à l’Impérial et au Ciné Bar de Pétion ville.
Quelques jours après l’annonce de la fermeture du ciné Impérial, l’Association haïtienne des cinéastes lance un festival de films haïtiens au complexe cinématographique de Delmas 19. L’objectif principal est d’empêcher la fermeture de l’unique cinéma de Port-au-Prince en incitant les cinéphiles à reprendre le chemin des salles. Selon Claude Mancuso, président de l’AHC, ce festival de films permettra aux cinéastes en Haïti et de la diaspora d’avoir une rencontre privilégiée avec le public. La qualité de l’image, le son, la cohérence et l’intérêt du récit, sont entre autres parmi les critères de sélections des films qui seront projetés.