Elles fusent de toutes parts. Il faut dire que les candidats ou leurs partisans s’étaient amusés à clamer leur réussite aux sénatoriales quelques jours avant qu’on ne les donne. Cela avait forcé le CEP a donné une conférence de presse pour dire que aucun candidat ne pourrait être au courant des résultats avant leur proclamation officielle. En tout cas seuls des deux premiers candidats pour chaque département ont été retenus et seuls eux seront habilités à se présenter au deuxième tour. Marie Denise Claude du parti Fusion des sociaux-démocrates s’apprête à contester les résultats. La candidate affirme que les résultats fournis par le CEP ne sont pas conformes aux chiffres enregistrés dans les procès-verbaux des bureaux de vote. Sur la base des procès verbaux en sa disposition,la candidate soutient avoir compté 8.000 voix en sa faveur alors que les résultats publiés par le CEP placent Marie Denise Claude en troisième position avec 4.784 votes, soit 10.65% . La Fusion menace d’intenter une action en justice contre le CEP pour résultats truqués, selon la candidate. De son côté René Momplaisir interrogé par Radio mélodie FM a renforcé cette thèse de tricherie, en affirmant que les voix concédé au candidat John Joël Jean étaient de loin inférieures à la réalité. Il a aussi dit que Marie Denise Claude avait réalisé beaucoup plus de voix que celles concédées par le CEP. Pour sa part, le responsable de « Ayiti an aksyon » (AAA) affirme que son parti va contester également les résultats promulgués. Youri Latortue, qui parle de résultats partiels, établit une relation entre la victoire des candidats de Lespwa dans les neuf départements et le fait que ces derniers auraient été financés par l’Éxécutif.