On ne sait trop, toujours est-il que le traffic des véhicules était réduit lundi matinà sa plus simple expression.
La rentrée des classes n’a pas pu avoir lieu, puisque et les voitures privées et les véhicules publics ne pouvaient gagner les rues.
Cela faisait déjà quelques jours qu’on vivait une perturbation du marché pétrolier local. Les stocks , pourant disponibles depuis vendredi seraient en quantité suffisante avait fait savoir le Ministère de l’économie et des finances, qui avait aussi precise qu’un nouveau tanker était attendu dimanche 11 Janvier.
Pourtant les rues étaient à moitié vides dansla matinee du lundi 12 Janvier. En début d’après-midi des files ont commence à se former devant les diverses stations d’essence de la capitale. Le Ministère des affaires sociales a pour sa part assuré que des inspecteurs ont été dépêchés dans les stations-service pour superviser les opérations de distribution.
De leur côté, les syndicats de chauffeurs ont continué à imputer la crise à l’Etat et aux distributeurs.
La gasoline s’est vendue au marché noir, lundi matin. Des automobilists ont accepté à payer jusqu’à 500 gourdes le gallon. Les camions services ont livré l’essence en début de l’après-midi du lundi mais l’essence s’est vendue en un temps record .