Environ un mois après son entrée en fonction, le gouvernement de Michèle D. Pierre-Louis fait déjà l’objet de critiques de certains parlementaires. Ces derniers menacent de ne pas renouveler leur vote sur la déclaration de l’Etat d’urgence. Pour eux, le gouvernement PrévalPierre-Louis n’est pas parvenu à poser des actions concrètes au bénéfice des populations des régions fortement frappées par les ouragans Fay, Gustav, Hanna et Ike en août et septembre dernier malgré l’Etat d’urgence décrété. Guy Gérard Georges, député de Torbeck, dit attendre le rapport de certains ministères de leurs gestions des fonds d’urgence tout en admettant que des actions sont quand mêmes posées. « Il faut dire qu’il y a une lenteur, ce qui prouve que cette structure n’était pas prête à réagir » a-t-il fait remarquer. « Nous nous sommes empressés de voter cette somme parce que nous croyions qu’une amélioration serait apportée dans les conditions de vie de la population», a soutenu le député François Malherbes. Mais cela ne s’est pas concrétisé. «Si vous allez à Bainet, poursuit-il, vous constaterez une absence complète de l’Etat central. Les responsables se contentent de faire du bruit dans les medias mais concrètement rien n’est fait. » L’élu de la circonscription des Gonaïves, Arsène Dieujuste, relate avoir visité plusieurs communes parmi les plus ravagées dont Cabaret et Ennery et affirme qu’il est totalement insatisfait de la réponse gouvernementale. Aussi ces députés menacent de ne pas renouveler la déclaration de l’Etat d’urgence, ce qui devrait réduire la marche de manoeuvre du gouvernement en ce qui a trait aux passations de marché et faire perdurer les dispositions prises en faveur des communes dont