C’est la suggestion faite par Levaillant Louis Jeune président de la Chambre basse. Il souhaite un consensus avec les forces du pays et annonce l’examen par étape de la demande de mise en accusatin du president du CSPJ, formulée par lla Fédération des Barreaux d’Haïti. L’on sait que le CEP a été installé avec seulement 6 membres, le Législatif n’ayant pas encore désigné les trois membres qui le représenteraient au i du CONSEIL SUPERIEUR DU POUVOIR JUDICIAIRE Levaillant Louisjeune a aussi spécifié que ces « conseillers provisoires » devraient être choisis par les deux Chambres réunies en assemblée nationale.Son homologue du Sénat, Dieuseul Simon Desras, avait déjà évoqué ce scénario devant l’impossibilité matérielle pour le Grand Corps de réunir les deux tiers nécessaires à la désignation des représentants de l’institution parlementaire.Par ailleurs, Levaillant Louis-Jeune s’en est pris au chef de l’Etat qui, explique-t-il, a pris sur lui, en violation de la constitution amendée en vigueur, d’autoriser l’entrée en fonction de six membres du conseil électoral permanent alors qu’il en fallait neuf. Il appelle le chef de l’Etat, en tant que garant de la bonne marche des institutions, à dégager un consensus avec les différents secteurs de la vie nationale sur la formation du CEP chargé d’organiser les prochaines élections sénatoriales, municipales et locales.Dans cette perspective, le président de la Chambre des Députés -qui continue de réclamer la démission du président du conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Me Anel Alexis Joseph- souhaite que l’Exécutif réévalue le mode de désignation des trois représentants du CSPJ au CEP entaché de graves irrégularités et à l’origine d’une vague de protestations.