C’est du moins ce que fait savoir Mr Lucien Jura, porte-parole de la Présidence.
Donc il semble qu’il y a bel et bien eu un ultimatum de l’Exécutif au Parlement à qui un délai de 8 jours aurait été donné pour désigner ses représentants au sen du CSPJ.
La Présidence se trouve dans l’impérieuse obligation de faire avancer le processus de constitution du CEP afin d’assurer la tenue des élections devant renouveler, avec déjà un retard considérable, le tiers du Sénat, les conseils communaux et les collectivités territoriales, a poursuivi le porte-parole de la Présidence.
Le parlement est invité à jouer sa partition au plus vite dans le cadre de la formation de l’institution électorale prévue par la constitution amendée, car, le Président Michel Martelly n’entend pas renoncer à sa responsabilité de garantir la bonne marche des institutions, conclut le porte-parole.
Cette injonction irrite divers parlementaires favorables à la mise en place d’un CEP provisoire de consensus et commence à porter le président de la Chambre basse, Levaiallant Louis-Jeune, à se raviser après avoir plaidé pour la formation immédiate d’un organisme électoral permanent malgré le blocage constaté au Sénat réduit à 20 élus là où il en faudrait 30.