C'est le reproche adressé par le Parti politique fondé par l'ex-magistrat de Port-au-Prince, le Le Rassemblement des Citoyens Patriotes (RCP), parti de l’ancien maire de Port-au-Prince. Les membres du parti réclament aussi le retrait du mandat d'amener lancé contre son leader et la levée d'interdiction de départ dont il est l'objet.

Jean Yves Jason serait interdit de quitter le pays depuis environ 2 mois. Cette semaine, Me Sénatus a confirmé que l’action publique a été mise en mouvement contre lui pour avoir refusé de se présenter au Parquet suite à une invitation, dans le cadre de l’enquête sur l’incendie du marché du Port, la semaine dernière.

l'AFP souligne que Eric Placide, responsable des relations publiques du RCP, qualifie de persécutions politiques les mesures adoptées contre l’ancien maire Jason, et appellele chef du Parquet à revenir sur sa decision.

Il en a profité pour solliciter la solidarité des autres partis politiques et des parlementaires, faisant savoir que M Jason n’a nullement l’intention de se mettre à couvert.

Allant dans le même sens, l’un des avocats de l'ancien maire, Me Newton Saint-Juste, a fait savoir que son client est disposé à collaborer avec le parquet dans le dossier du marché du Port, mais il a redit que le commissaire du gouvernement doit envoyer son invitation à M Jason en corrigeant les erreurs contenues dans la première invitation (Le nom de l’ex-maire n’aurait pas été correctement écrit).

Pour sa part, le ministre chargé des relations avec le parlement, Ralph Théano a démenti les informations selon lesquelles il manipulerait le chef du Parquet contre M. Jason.