Des groupes de députés n'ont pas permis vendredi à l'assemblée de réunir le quorum qui devait permettre de voter sur l'énoncé de politique générale du premier ministre Laurent Lamothe dont le choix avait pourtant été validé haut la main le 3 mai par les mêmes deputés , mais dans une ambiance de dénonciation de versement de pots de vin et d'autres formes de corruption.

Les députés accusent le président Martelly et son premier ministre d'avoir renié la promesse de nommer d'anciens sénateurs dont celui du Nord Kély Bastien à des postes ministériels.

Les députés sont surtout furieux du fait que le pouvoir aurait renoncé à faire choix de Kély Bastien comme ministre de l'environnement.
Quoique beaucoup de spécialistes se demandent quelles sont les qualifications de Kelly Bastien pour devenir ministre de l'environnement, surtout dans l'état dans lequel se trouve notre environnement aujourd'hui.
Mais les députés , du moins certains d'entre eu, ne le voient pas suivant cette perspective et qualifient de giffle et d'insulte le fait que leur poulain ne soit plus le choix du Président.

"C'est une gifle, une grave insulte à Bastien et un reniement de la promesse de faire de lui un des ministres du prochain gouvernement", s'est indigné le député Jean Tolbert Alexis (Croix-des-Bouquets, ouest).

Lors de la seance avortée de vendredi et reportée sine die, des députés ont reclamé le départ du ministre chargé des relations entre l'exécutif et le législatif accusé de mouchard qui épie les moindres gestes des parlemenbtaires pour en faire rapport au chef de l'Etat.