Il s’agissait pour eux de protester contre les mauvais triaements imposes par les garde du corps du ministre de l’intérieur au cours des incidents ayant accompagnés l’arée la eille jeudi du depute Arnel Belizaire.
Après discussions avec le directeur de l’AAN, les agents du service de sûreté ont accepté d’abandonner le mouvement qu’ils avaient déclenché en accusant Thierry Mayard Paul de les avoir physiquement agressés en circulant dans une zone stérile avec des gardes du corps lourdement armés, au moment de l’arrestation du Député Arnel Bélizaire
Jusqu’à l’intervention de la direction de l’administration aéroportuaire, pendant plusieurs heures, les activités ont été paralysées au sein de ce service essentiel pour le fonctionnement des lignes aériennes.
Ces employés grévistes ont accusé Me Mayard Paul d’avoir personnellement frappé plusieurs agents de sécurité dont Fritz Dorcé. Le badge de ce dernier a d’ailleurs été confisqué.
Le ministre et ses gardes du corps se sont arrogés le droit de pénétrer lourdement armés dans la zone stérile de l’aéroport en violation des règlements en vigueur. Les employés du service de sûreté, qui tentaient de les en empêcher, ont été traités sans ménagement.
Qualifiant d’abus de pouvoir inacceptable le comportement du titulaire de l’intérieur, des collectivités territoriales et de la défense nationale, les protestataires soutiennent avoir accepté de mettre fin à leur grève seulement après une rencontre avec Pierre André Laguerre, le directeur de l’autorité aéroportuaire nationale (AAN).
Informés de ce grave incident des parlementaires ont promis de se rendre sur place dans le cadre d’une enquête visant à fixer les responsabilités.
Sur la sellette, en compagnie du ministre de la justice et de la sécurité publique, Josué Pierre-Louis, et du secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, Michel Brunache, Thierry Mayard Paul n’avait pas encore réagi samedi aux accusations portées contre lui.
La police avait interdit l’accès du salon diplomatique de l’aéroport à une délégation parlementaire ayant à sa tête le président de la Chambre basse, Sorel Jacinthe, qui allait accueillir le Député Arnel Bélizaire dont l’arrestation et la brève détention ont suscité des vagues d’indignation dans la classe politique et au Parlement contre les dérives autoritaires du Président Michel Martelly