Les funérailles du commissaire de police Renel Costumé, ancien responsable de la brigade de protection des mineurs, ont été chantées samedi à Port-au-Prince.

Des circonstances troublantes ont entouré son décès survenu le 26 avril dernier dans le quartier de Delmas 75. Après l'évocation de thèse de l'accident et de traumatisme crânien, celle de l'assassinat a été mis en avant, suite aux résultats de l'autopsie.
Cependant vendredi, nouveau coup de théatre, le porte-parole de la PNH (Police Nationale d’Haïti) Frantz Lerebourg, a indiqué que le commissaire se serait lui-même donné la mort.

"Les principaux éléments du rapport d’enquête convergent vers la thèse du suicide, a fait savoir M. Lerebourg, ajoutant que le Commissaire Costumé avait laissé un mémo en ce sens, mais il s’est gardé d'en dévoiler le contenu.

Il a aussi indiqué que la police scientifique a confirmé qu’il s’agit bien d’un document écrit par le commissaire Costumé. De plus, "une enquête conduite dans le voisinage a révélé que Renel Costumé était seul dans son véhicule au moment d'une détonation.

Pour le moment, a dit le porte-parole, l’analyse balistique se poursuit pour savoir si la balle qui a tué le commissaire provenait réellement de son arme a feu que la police a pu récupérer.

Lors des funérailles samedi en l'Eglise Baptiste de Mont-Joli au Canapé-Vert, le Directeur genéral de la PNH, Mario Andresol, a fait savoir que la mort du commissaire Costumé affecte considérablement l'institution où elle laisse un grand vide.

Il s'est félicité du bon travail réalisé par M. Costumé à la tête de la Brigade de protection des mineurs. " Des efforts sont en cours pour que son travail ne soit pas vain, a-t-il promis.

Mario Andrésol en a aussi profité pour saluer la mémoire de tous les policiers tués ces derniers mois et assuré que des dispositions sont prises pour que les agents de la police bénéficient de la sécurité nécessaire pour bien faire leur travail de protection de vies et de biens.

Le Un frère du defunt, André Costumé a presenté le comissaire comme quelqu'un qui avait beaucoup de courage, qui a mis toute son energie au service de son pays et qui respectait tout le monde.

L'ancien responsable de la brigade de protection des mineurs avait 43 ans. Il etait marié et père de 2 enfants.