L’ordre de convocation stipule comme raison: la ratification du choix du Premier ministre désigné ( ce qui tombe, puisque les députés ont rejeté le choix lundi après-midi), et voter pour les modifications apportées dans le fameux article 96 qui concerne la caution devant être versée par les candidats aux législatives. Les sénateurs n’avaient pas modifié les cautions mais avaient inclus une clause permettant une diminution des tarifs pour les partis politiques présentant des candidats à l’échelle nationale.
Les 235 articles du projet de loi électorale ont été votés jeudi soir par le sénat. Les pères conscrits avaient approuvé la majorité des décisions des députés notamment en ce qui concerne l’indépendance de l’observation électorale et l’élimination de la commission de garantie électorale.
Les deux chambres ont également confirmé l’organisme électoral en tant qu’instance de dernier ressort en ce qui concerne les contentieux.
La conseillère électorale Ginette Chérubin se réjouit de cette décision qui dit-elle s’inscrit dans le cadre du respect des prescrits constitutionnels, et souligne que les législateurs ont approuvé la majorité des propositions dans le projet de loi électorale. " Il y a des aménagements pour le vote des femmes et des handicapés ", dit-elle faisant remarquer également les dispositions pour favoriser un plus grand nombre de candidates.
Mme Chérubin informe que les conseillers électoraux s’appliquent, en attendant le vote de la loi électorale, à dynamiser les BED et les BEC.
Par ailleurs, des conseillers électoraux font état de consultations avec les bailleurs de fonds en vue de l’organisation des prochaines élections. Le conseiller Fritz Rosemé affirme que le Conseil Electoral sollicite 13 millions de dollars pour l’organisation des sénatoriales.
Selon les conseillers électoraux les élections pourraient avoir lieu 120 jours après la publication de la loi électorale dans le journal officiel.