La Manifestation du dimanche 5 Décembre, pour réclamer l’annulation des élections du 28 novembre.

Les manifestants sont partis tôt dimanche de la Place Boyer à Pétion ville.
Ils étaient plusieurs centaines. Parmi les candidats aux présidentielles on distinguait Charles Henry Baker, Josette Bijoux, Garaudy Laguerre, Jean Henry Céant , Eric Smarky Charles, Léon Jeune pour ne citer que ceux-là…
Les autres qui n’étaient pas présents s'étaient fait représenter par des membres de leur parti.
La foule de manifestants est donc descendue de la Place Boyer de Pétion Ville et a pris la direction de Port-au-Prince, en passant par Delma.
En cours de route les manifestants ont été rejoints par des petits groupes… des casseurs? Peut être…
En tout cas leurs slogans étaient différents de ceux des candidats du groupe des 12 réclamant purement et simplement l’annulation des élections.
Nos reporters présents sur les lieux ont reconnus parmi eux des membres du groupe “employés révoqués de la Téléco” …
Nos reporters ont aussi remarqués que leur comportement était different de celui des candidats reclamant l’annulation des élections.
Eux n’avaient qu’un mot à la bouche: Arrêté Préval… et il se sont employés à faire tomber les barrages mis par les CIMO pour leur barrer certaines routes. Arrivée devant le Palais National, la pointe avancée de la manifestation composée de membres de ces divers groupuscules se sont mis à faire tomber les barrages installés tout autour du Palais national pour l’isoler.
Les CIMO ont réagit aussitôt lançant des jets de gaz lacrymogènes, suffoquant les manifestants qui se sont repliés d’abord et comme les jets continuaient à être lancés, ils se sont dispercés… mettant ainsi fin à la manifestation.
Mais en se repliant les manifestants ont témoigné leur colère en renversant les poubelles, en dispersant les lots de pierres bien alignés sur les bas côté de Lalue, les mettant en pleine rue, pour géner la circulation automobile…
Mais la forte presence policière dans les principales artères de la ville a empêché davantage de dégats.
Pendant ce temps, les gens sous les tentes au Champs de Mars n’ont pas bronché, comme si ce n’etait pas leur affaire… et qu’ils avaient d’autres chats à fouetter que de se mêler à cette manifestation qui au fond n’a pas réuni la grande foule car les meilleurs estimations ne font pas arriver le nombre des manifestants à un millier.