"La communauté internationale va se retirer d’Haïti et le pays ne va pas bénéficier de l’appui et de ressources internationales si la volonté populaire n’est pas respectée", a averti jeudi le chef de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), Edmond Mulet, dans une interview à l’Agence France Presse.
Et Edmond Mulet d’ajouter:
"si la volonté du peuple est respectée et reconnue par le Conseil électoral, il n’y aura aucun problème, la communauté internationale va s’engager et aider le nouveau gouvernement à faire face à des défis énormes".
De son côté le secrétaire général des Nations Unies, Ban-Ki-moon, a relevé vendredi par-devant l’Assemblée générale de l’organisation que « les irrégularités qui ont marqué les élections de dimanche dernier en Haïti semblent plus sérieuses qu’initialement décrites ».