Euvonie Georges Auguste, nommée membre de la Commission d'Évaluation Électorale, a reçu un rappel à l'ordre de la plateforme politique Renmen Ayiti qui a dénoncé dans une note, la désignation par l'Exécutif d'un des membres de son Conseil, en demandant à la 'Mambo Euvonie' de renoncer à toute participation à cette Commission, en attendant que les autorités fassent le nécessaire pour officialiser son retrait.

Edmonde Suplice Beauzile opine : " Comment le président de la république qui a totalement perdu la confiance de la population et des acteurs politiques, peut-il prétendre monter tout seul une commission pour régler un problème qu'il a lui même créé ? "

Fanmi Lavalas désapprouve la formation de la Commission présidentielle. Le comité exécutif du parti s'interroge sur la crédibilité de certains membres de cette commission qui sont des proches ou des alliés de l'équipe au pouvoir. Fanmi Lavalas appelle à la poursuite de la mobilisation afin de forcer les autorités à ordonner une véritable vérification au Centre de Tabulation des Votes.

Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), doute que cette Commission d'Évaluation Électorale soit viable et puisse permettre de rétablir la confiance dans le processus électoral et favoriser le dénouement de la crise, estimant entre autres que « le Président Michel Martelly ne peut être juge et partie à la fois ».

Ladite commission est composée de 5 membres de la société civile.
Le Groupe des 8 (G8) et Fanmi lavalas rejettent la commission d'évaluation électorale
Pour le G8, cette commission d'évaluation ne répond pas à la principale revendication des partis de l'opposition, à savoir une commission de vérification indépendante.