Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) tire la sonnette d'alarme à propos de la situation des enfants en conflit avec la loi haïtienne, au lendemain du séisme du 12 janvier.

Dans un communiqué rendu public, le vendredi 11 juin, l'organisme de défense des droits humains révèle que depuis le 12 janvier, les mineurs arrêtés sont conduits directement à la prison civile de Port-au-Prince où les conditions de détention sont mauvaises.

« La cellule dans laquelle les enfants sont incarcérés est sale, humide et dégage une odeur nauséabonde » déplore le RNDDH.

Selon les responsables du RNDDH les programmes de formation académique et professionnelle mis en place par certaines institutions au profit de ces enfants, sont suspendus.

Avant le séisme du 12 janvier, 214 enfants étaient incarcérés à la prison civile de Delmas, réservée aux mineurs en conflits avec la loi.