"Globalement, les choses ont bien évolué. On s’en est pas mal tiré", a déclare René Préval qui a rendu hommage au travail de la protection civile en général, et en particulier à celui du directeur du Centre national de météorologie, Ronald Semelfort, qui, grâce à une intense campagne d’information, a contribué à protéger la population contre l’ouragan.
M. Préval a aussi salué le "rôle extraordinaire" des coordonnateurs départementaux de la protection civile qui a permis, avec l’appui des délégués et vice-délégués, l’application efficace des consignes de sécurité.
Après la sensibilisation et la communication permanente avec la population avant et pendant le passage de Tomas, le Président fait savoir qu’il s’attaquera à la troisième étape, le secours post-désastre.
Ces déclarations ont été faites, alors que le chef de l’état se trouvait aux Cayes, une ville pari celles à avoir été le plus touchées par l’ouragan Tomas.
Le chef de l’état a aussi fait savoir qu’on allait commencer par les réparations de routes et de ponts endommagés afin de désenclaver les villes complètement isolées, coupées et y permettre l’acheminement de secours. Le président est accompagné lors de ce déplacement des ministres des travaux publics Jacques Gabriel, de l’intérieur Paul Antoine Bien-Aimé, de la santé Alex Larsen et de la directrice de la protection civile, Alta Jean-Baptiste.
Rappelons que l’actuelle tournée du chef de l’état dans les villes et départements endommagés fait suite à une première tournée avant-cyclône qui avait conduit le président aux Cayes à Jérémie et à Jacmel.
Monsieur Préval avait aussi voulu se rendre dans les villes du Nord, mais n’avait pu le faire les vents de Tomas ne permettant pas le décollage d’hélicoptère
De même les Hélico transportés par le navire de guerre américain USS Iwo Jima dépêché au large d’Haïti par ‘administration Obama n’avaient pas pu décoller pendant le passage du cyclone pour apporter des secours aux endroits coupés du reste du pays .
Le chef de l’état a fait savoir que les équipements du Centre national des équipements et d’autres équipes de génie de deux firmes haïtienne et brésilienne sont déjà sur place et se préparent à intervenir.