La conférence de presse quotidienne n’a pas eu lieu aujourd’hui.

Nos reporters ont rencontré une équipe de Médecins Sans Frontières dans l’hôpital de campagne fraichement installé à Sarthe.
“Les gens sont sensibilisés de plus en plus. Ils viennent très vite à l’hôpital.
L’Etat haïtien noua a donné un terrain important à Sarthe et nous y avons installé un hôpital de campagne. “
.Les spécialistes de Médecins sans Frontières pensent que l’épidémie n’a pas encore atteint son pic. Mais une fois que celui-ci sera atteint, l’épidémie baisera d’elle-même. Même si le nombre de cas reçus est en constante hausse, le taux de décès ne dépasse pas 2% et est en constante baisse.

Une femme est tombée raide morte dans le camp du Champs de Mars.
On pense que c’est le cholera. Mais les parents de la dame ont avoué qu’elle souffrait de diarrhée mais s’était gardée d’aller à l’hôpital se soignant elle même avec des ‘remèdes feuilles’.

Il ne faut pas essayer de se soigner soi même, ont tenu à expliquer les médecins rencontrés à Sarthe, si vous habitez en ville. A Port-au-Prince, les centres hospitaliers sont au courant. Les malades auront le temps de venir se faire soigner.
A l’hôpital, on les met sous sérum pour les réhydrater, on leur administre un antibiotique et en 2 ou 3 jours, le malade est guéri et peur rentrer chez lui. C’est important de le faire savoir “.