"Les tanks, les véhicules militaires et les soldats auraient dû céder la place aux bulldozers, aux ingénieurs, à des experts en soutien du système judiciaire et pénitentiaire", a déclaré mercredi le chef de l’Etat haïtien, René Préval, devant les quinze pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU.

Il a en ce sens rappelé que plus de dix ans s’étaient écoulés depuis qu’il avait appelé pour la première fois l’ONU à revoir ses priorités dans le pays, rapporte l’agence Reuters.

"J’espère qu’après 11 ans nous serons capables de tirer des conclusions utiles pour le renforcement de la stabilité en Haïti", a ajouté M. Préval à l’occasion de son dernier discours aux Nations Unies en tant que chef d’Etat, puisqu’il doit céder sa place le 14 mai prochain à son successeur élu, Michel Joseph Martelly.