La rencontre a eu lieu le 8 avril et a rassemblé le Premier ministre Jean-Max Bellerive, l’ex-président Bill Clinton , tous deux co-présidents de cette commission autour de la reconstruction d’Haïti.
Les media reproduisent les déclarations de Jean Max Bellerive qui a déclaré d’un ton très autoritaire: « tout a été essayé en Haïti depuis une cinquantaine d'années sauf mettre en place un plan haïtien exécuté avec la collaboration de nos partenaires “ et Bellerive a particulièrement insisté sur l'implication permanente des acteurs haïtiens. Pour Bellerive, le gouvernement devra coordonner directement avec ses partenaires la reconstruction d’Haïti.
Il a aussi parlé des efforts qui sont faits pour rendre l’Etat beaucoup plus cohérent, plus transparent et surtout beaucoup plus efficace qu’il ne l’était avant le 12 Janvier 2010. Bellerive s’est révélé un ardent défenseur de l’intégration des tables sectorielles, des directeurs généraux, des services publics, des organismes autonomes dans la prise de décision dans la reconstruction; il a souligné que la CIRH est « l'instrument principal » pour arriver à ce renforcement institutionnel. « Je suis fermement convaincu que la mission principale de la CIRH est d'aider les institutions haïtiennes à sortir encore plus fortes qu'elles ne l'étaient avant le tremblement de terre. Et nous avons cette capacité aujourd'hui, tous assis à cette table, de viser cet objectif », a indiqué Jean-Max Bellerive chargé de présenter le plan aux quatre piliers, dont l'un concerne le renforcement institutionnel -non encore perceptible à la conférence des donateurs à New York le 31 mars 2010.