La date a encore été reportée. On annonce maintenant le 20 Avril, au lieu du 18. La raison en est que le travail de dépouillement n’est pas terminé. C’es du moins ce qu’annonce le CEP dans un communiqué rendu public le vendredi 15 avril et signé de Gaillot Dorsinvil, le president de l’institution électorale qui explique sa décision par le "nombre élevé de contestations à traiter" au Bureau du contentieux électoral national, le tribunal suprême, à la suite de retards significatifs enregistrés dans les départements de l’ouest et de l’Artibonite .
Les audiences se sont poursuivies vendredi pour la troisième journée consécutive au BCEN où les juges électoraux ont entendu les recours déposés par les avocats des contestataires dont les partisans demeurent sur le pied de guerre, dans plusieurs régions du pays exposées à des risques de violences post-électorales.
A la suite du renversement par-devant les BCED de certains résultats préliminaires publiés le 4 avril, de potentiels élus ont accusé des responsables de la machine électorale de vouloir "refaire les élections" généralement au profit des candidats de INITE, la plateforme au pouvoir.