La mairie de Port-au-Prince a entamé vendredi le déplacement de ceux qui sont installés au stade Sylvio Cator dont les infrastructures ont été endommagées par la catastrophe.

Un total de 440 familles ont fait l’objet de ces opérations qui étaient « bien planifiées. » et qui visaient à protéger les concernés et à permettre la réhabilitation du stade, a dit le maire Muscadin Jean Yves Jason. Il a aussi souligné que les sans -abris, s’ils n’étaient pas déplacés, pourraient être victimes de graves dommages collatéraux au cours des travaux de réparation du stade.

« Notre intention n’est pas de les expulser mais de les protéger » a déclaré le premier citoyen de Port-au-Prince qui a garanti du caractère non violent des opérations, indiquant que les déplacés peuvent ou bien se réfugier chez un proche ou aller dans un espace aménagé pour les accueillir.

M Jason s’est, à l’occasion du lancement de ces opérations, prononcé sur une lettre qu’il a dit a avoir reçu d’Amnesty International comportant une série de recommandations en faveur du respect des droits des réfugiés.

Le directeur du stade, Rolny St Louis s’est dit heureux que le stade soit finalement en passe d’être libéré des ses occupants. Il a affirmé que la présence des sinistrés dans la cour du stade constituait une violation des droits des footballeurs et des amants du sport.

Il s’en est pris aux organisations non gouvernementales qui, selon lui, ne sont pas intéressées à résolution des problèmes liés au séisme parce qu'ils leur permettent de faire leur beurre.