L’ex-coordonatrice du Syndicat de la Police National d’Haïti (SPNH), Yanick Joseph a dénoncé le 22 juin 2020 dans la presse, les responsables de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPNH) qui veulent rédiger une correspondance antidatée en vue de faire savoir que Yanick Joseph a été plutôt révoquée. Au cours de son intervention, celle-ci informe que des policières sont souvent victimes d’actes malhonnêtes du haut commandement de l’institution policière.


« La décision de remettre ma démission est purement personnelle. De plus, cette décision dépasse ma volonté, ça vient du surnaturel, a expliqué l’ancienne policière de grade agent II. Il y a une grande différence entre ma perception de la PNH avant de devenir policière - et mon expérience au sein de l’institution », a-t-elle souligné.
Certains hauts gradés de la PNH qualifient des agents de police de fatras à l’intérieur du bâtiment de l’IGPNH, a rapporté l’ex-policière de 34 ans. Des membres du haut commandement de l’institution policière ont l’habitude de violer des policières, a-t-elle révélé. « J’ai une collègue de travail qui m’avait confié qu’elle était en train de subir toutes sortes de misères à cause d’un haut gradé qui la courtisait », a raconté l’ancienne coordonnatrice du SPNH 17.
Rappelons que Yanick Joseph a remis sa démission de la PNH le 18 Juin 2020. Sa lettre et ses matériels de travail, ont été rapportés par son avocat.
L’ex-policier (ou policière) ayant passé 11 années à la PNH indique qu’elle sera toujours aux côtés des policiers. Elle reste en étroite collaboration avec les membres du SPNH, a-t-elle laissé entendre. Dès qu’il y a revendication pour le respect des droits de l’homme, je monte toujours au créneau et ceci n’importe où, poursuit l’ancienne Syndicaliste.
« Je souhaite avant tout du courage aux policiers et au peuple haïtien. Je reconnais que les policiers commettent parfois des écarts, ce qui est normal au regard du principe des rapports sociaux. Dans toute société, chacun reçoit une éducation familiale différente, a déclaré Yanick Joseph. Après 25 ans, la PNH a besoin de nouvelles stratégies. Il faut faire place à la jeunesse pour qu’on puisse moderniser l’institution, utiliser les nouvelles technologies tout en conservant l’expérience des anciens », a suggéré l’ancienne membre de la PNH.
Via @ConstantHaiti
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