26 juin 2020 VBI
. L‘ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, au nom du gouvernement américain, souhaite que justice soit rendue aux victimes du massacre de Raboteau.


Déféré le jeudi 25 juin 2020 devant le tribunal de première instance des Gonaïves pour être jugé pour la deuxième fois pour son implication présumée dans le massacre de Raboteau (quartier populaire des Gonaïves), situé dans le département de l’Artibonite, Emmanuel Toto Constant a été auditionné. Au terme de cette audition, le commissaire du gouvernement près le tribunal, Adisson Dirogène a ordonné l’incarcération de l’ex-chef de file du Front pour l’avancement et le progrès d’Haïti (FRAPH), au Pénitencier National, ou à la prison civile de la Croix-des-Bouquets.
Gonaïves, le 26 juin 2020._Accusé d’être l’auteur principal du massacre perpétré contre les habitants du quartier populaire de Raboteau en 1994, Emmanuel Toto Constant a été auditionné jeudi (25 juin) par le substitut commissaire près le tribunal de première instance des Gonaïves où il a été déféré après sa déportation des Etats Unis le mardi 23 juin.
À la fin de ladite séance, un mandat de dépôt a été décerné par le magistrat Adisson Dirogène en attendant les suites légales. Emmanuel Toto Constant sera écroué au Pénitencier National de Port-au-Prince ou bien à la prison civile de la Croix-des-Bouquets.
“ Comme nous n’avons pas une prison de standard aux Gonaïves, il est actuellement à Saint-Marc avant qu’il soit conduit dans l’un des centres carcéraux du département de l’Ouest, soit au Pénitencier National, soit à Croix-des-Bouquets », a déclaré le magistrat.
À l’occasion, Me. Adisson Dirogène a rapporté une courte déclaration de Toto Constant. “Je viens de purger une peine de 15 ans de prison aux États-Unis, plus précisément à New York où j’ai été écroué. Je suis rentré au pays mardi et par la suite on m’a arrêté puis conduit à la DCPJ”, a-t-il déclaré.
Au terme de cette déclaration, Me Dirogène a laissé entendre que Constant sera incarcéré en attendant une décision de justice.
Soulignons qu’Emmanuel Toto Constant avait été jugé par coutumace aux Gonaïves en 2005 pour les mêmes accusations.
Vant Bèf Info (VBI)
. L‘ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, au nom du gouvernement américain, souhaite que justice soit rendue aux victimes du massacre de Raboteau.