"A chaque fois qu'Haïti se retrouve sans gouvernement, sans Premier ministre ni cabinet, la violence et le sentiment d'insécurité augmentent", a déclaré M. Fernandez lors d'un débat au Dialogue interaméricain, un centre de réflexion de Washington. "La situation politique est stable mais fragile, tout comme la situation sécuritaire", a souligné Mariano Fernandez. Le Chilien s'est dit d'accord pour que la Minustah soit restructurée et adaptée aux défis actuels, maintenant que "l'urgence" née du séisme est passée, mais il s'est prononcé pour que la mission reste dans le pays "jusqu'à ce qu'elle ait rempli ses objectifs".

L'an passé, le Conseil de sécurité de l'ONU avait ordonné de retirer 2.750 Casques bleus aux effectifs de la Minustah pour les ramener à des niveaux plus proches de ceux d'avant le tremblement de terre de janvier 2010.