Après le séisme du 12 Janvier, le gouvernement français avait accordé 700 bourses d’études à des étudiants haïtiens, inscrits surtout à l’Université d’Etat d’Haïti pour leur permettre de faire leur maitrise ou leur doctorat et de recevoir ainsi un diplôme de fin d’étude.

Cependant une condition primordiale avait été posée à ces étudiants: qu’ils soient de retour dans leur pays, une fois leurs études terminées, ce à qui ils se sont engagés.
Maintenant soit donc 2 ans après le tremblement de terre est arrivé le temps du retour en Haïti.
L’ambassade de France en Haïti vient de mettre sur pied, un site 0ffredemande d’emploi pour aider les jeunes et moins jeunes à trouver un emploi.
Il s’agit de « Carrefours électroniques offredemande d’emploi » créé dans le but de présenter aux boursiers haïtiens de France une plate-forme–emploi électronique , ceci avant même leur retour, ce qui leur permettra d’entrer en contact avec le marché haïtien afin de faciliter leur insertion professionnelle.

Mr Daniel Schlosser était l’invité d’Elsie la semaine dernière. Il est inspecteur d’Académie et se trouvait en Haïti. C’était une visite d’inspection des divers projets culturels, mais surtout éducatifs de la France en Haïti.
Ecoutons le nous parler de cette initiative de la France pour faciliter aux boursiers haïtiens de France la recherche d’un emploi . Et les boursiers haïtiens de France ont été l’un des thèmes abordés au cours de l‘entretien. « c’est n projet qui tient particulièrement à cour à la France nous a t-il dit, car sans cette opportunité donnée à ces jeunes, ils se seraient vu forés d’abandonner leurs études alors qu’ils étaient si près de la fin. Les 700 boursiers ont été sélectionnés par les soins de l’Université d’Haïti et de l’ambassade de France.

Carrefour Electronique a été mis sur pied par deux spécialistes haïtiens . Ces sites qui sont de véritables plateformes numériques publient des offres d’emplois et toutes autres informations sur les possibilités de créér sa propre enterprise.
Cela signifie donc que les propriétaires d’entreprises à la echerche de tel ou tel spécialiste dans un domaine particulier, peuvent afficher leur recherche sur ce site et que à l’autre bout, le boursier en France à la recherche d’un emploi peut entrer en contact avec le propriétaire d’entreprise pour appliquer pour la position.

Mais revenons aux états généraux de l’investissement, des 12 e 13 mars dernier. Carrefour électronique a été présenté au public sous forme de vidéoconférence à l’initiative de l’ambassade de France en Haïti .
“notre souci est de faire rentrer les boursiers dans les meilleures conditions », a indiqué Alain Deppe, conseiller auprès du ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle(MENFP) en Haïti.



M. Deppe a aussi fait part d’un ensemble de moyens pour aider les étudiants dont la présentation des plateformes électroniques qui les mettront en contact avec les entreprises qui publient des offres d’emplois et fournissent des informations sur les marches à suivre pour créer leurs propres affaires

« Ce sont des outils sur lesquels les étudiants publient un curriculum vitae une lettre de motivation. Ce sont des vecteurs permettant aux étudiants de rencontrer des entreprises », a expliqué M.Deppe.

Pour sa part, l’ambassadeur Français en Haïti Didier Lebret a fait savoir que le sens de cette initiative est l’accompagnement des étudiants à la fois par le secteur privé, les plateformes numériques et les pouvoirs publics.

Ces 700 boursiers haïtiens dont plus de la moitie viennent de l’Université d’état Haïti(UEH) coutent à la France 10 millions de dollars à raison de 10.000 dollars haïtien par an, a précisé le diplomate français.

Tout en se montrant satisfait de la performance des étudiants haïtiens dont la note moyenne est de 75, l’ambassadeur français a toutefois fait part de ses inquiétudes par rapport au salaire et la qualité de vie qui attendent ces étudiants une fois rentrés au bercail.

Par ailleurs, face à l’affluence des universités dans le pays dont la formations laissent à désirer, M. Lebret invite l’état haïtien à réguler le système d’enseignement supérieur haïtien afin qu’il y ait moins d’universités et que celles restantes soient de meilleure qualité.