3 JUILLET 2020 Revue de la semaine,

Un grand titre du Miami Herald pour commencer la Revue:
Des personnes condamnées comme VIOLEURS, des ASSASSINS et autres se trouvent parmi les 415 individus graciés par JOVENEL MOISE et qui sont hors des barreaux à l’heure actuelle.

C’est la decision prise par Jovenel Moïse sans consulter personne et qui au dire des organisations de defense des droits huain c’est une liste comprenant au oins 15 criminels qui en acun cas n’auraent pa s du être remis en liberté.
Cette décision fait couler beaucoup d’encre.
Non seulement les défenseurs des droits du citoyen ( OPC ou RNDDH) n’ont pas ´té mis au courant de la liste, mais cela s’est fait tellement vite que c’est comme si le president aait voulu remettre es criminels en liberté à l’insue de tout un chacun et particulièrement des organisations qui auraient du avoir leur mot à dire.

C’est le 19 JUIN que la liste a été publiée dans le journal Le Moniteur. Tout le monde a été pris par surprise. Les groups de protection des droits de l’homme et les représentants de la communauté international ont declare que cette liste plutˆøt trouble n’avait rien à vois avec la pression qu’ils exerçaient pour obtenir la liberation d’un groupe choisi de prisoiers ( ceux e detention prolongée, les personnes âgées sujettes à des probemes de santé et ceux étant eprisonnés pour des offenses mineures, et don’t ils demandaient la libération pour diminuel la propagation du coronavirus à l’intérieur des prisons.
Quelques mois auparavant le BINUH ainsi que les Etas-Unis avaient demandé au gouvernement Moïse d’établir une comité qui seraient compose d’officiels du gouvernement et d’avocats de defense des droits humains pour établir une liste de ceux qui pourraient obtenir leur libération. Des règles avaient été établies et éventuellement approuvées par le Ministre de la Justice et de la sécurité publique, se basant sur 6 critères. On avait déjà même choisi les détenus remlissant les conditions et qui pourraient être libérés.
D’après un rapport du Conseil de sécurité des Nations Unies, de a liste établie, 750 détenus auraient été mis en liberté. Mais pour rendre les prisons vivables en Haïti il faut libérer au mons 5000 détenus .
LE BINUH a accepté la decision du ministre de la justice d’établir un comite special pour examiner l’éligibilité des prisonniers qui ourraient bénéficier du pardon presidential. Mais n’a pas participle au traail de ce comité et non plus n’a pas été impliqué dans l’élaboration de a liste des prisonniers qui alaient ietre libérés, liste approuvée par ce décret du 19 Juin a declare Beatrice Nibogora mercredi.
“ Cette initiative concerne exclusivement des prisonniers condamnés et n’a rien à voir avec les personnes se trouvant en detention preventive prolongée a t-elle ajouté.

Hédouville du RNDDH a precise que de ces 415 personnes se trouvant sur la liste, il ne savait pas combien avaient été effectivement remis en liberté .
Haïti traverse l’une des périodes les plus pénibles de son histoire avec des gangs armés qui chaque jour tuent de simples residents, surtout ceu habitant dans les bidon villes. Il y a eu plusieurs execution sommaires et des corps sont découverts dans les rues de la capital horriblement motiles.
C’est dans cette atmosphere que le Président Moïse vient de sortir un nouvau code penal issue par décret presidential qui permet aux felons accuses de crimes et graciés d’avoir leurs droits civils restauré, ce qui signifie qu’ils pourront être candidat à n’importe quell fonction officielle a souligné le Sénateur Jean Renel Sénatus.

 

GREVE DANS LE SECTEUR PETROLLIER HAITIEN

Une dépêche de RHI NEWS

. Port-au-Prince, 1er juillet 2020 -(RHInews)– Des distributeurs de produits pétroliers envisageraient de fermer boutique dans les jours qui suivent pour protester contre “la décision de l’Administration Jovenel Moise d’engranger sur leur marge de profit”, a appris RHINEWS.
Des propriétaires de pompes à essence se plaignent constamment du fait que “le pouvoir en place, dans une offensive tous azimuts, imposerait de nouvelles taxes et restrictions, eu égard aux conditions difficiles dans lesquelles ils fonctionnent.
“Nous évoluons dans un environnement carrément hostile aux affaires. Nous payons un prix fort pour faire fonctionner nos entreprises dans un contexte d’insécurité et de black-out, en plus de la décôte accélérée de la gourde par rapport au dollar américain”, explique un distributeur de la place, trés remonté.
En clair, il nous faut plus d’agents de sécurité pour les pompes, en plus du rationnement de plus en plus drastique de l’énergie électrique. Ce qui exigerait des débours en plus pour faire fonctionner une génératrice en moyenne vingt (20) heures par jour, fulmine un membre de l’Association Nationale des Distributeurs de Produits Pétroliers (ANDIPP).
Le 22 juin dernier, le président Jovenel Moïse avait accusé les compagnies pétrolières haïtiennes qui, selon ses propos, font de la spéculation en ce qui a trait aux produits pétroliers au détriment de la population.
Il avait alors confirmé que l’Etat haïtien allait effectuer des ponctions sur la marge de bénéfice des compagnies pétrolières. Ajouter à celà, le gouvernement envisagerait d’ajouter cinq (5)gourdes par gallon pour le stockage et neuf (9) gourdes par gallon pour le transport du fuel à l’extérieur de Port-au-Prince.
RHI NEWS
Jimmy Cherizier et des forces de l’ordre indexés, dans un nouveau rapport de FJKL
Les événements sanglants survenus au Pont-Rouge les 24, 25 et 26 mai 2020 sont intimement liés au massacre de La Saline enregistré les 13 et 14 novembre 2018, écrit la “Fondasyon Je Klere (FJKL)”, dans un rapport public accablant de 15 pages.
Pont-Rouge ou le “quartier de l’Empereur (NDLR)” a subi des assauts répétés de groupes armés notamment les 24, 25 et 26 mai 2020 au cours desquels des maisons ont été incendiées, des personnes tuées par balles, des cadavres calcinés, sans compter un nombre incalculable de disparus, rapporte FJKL dans ce document daté du 21 juin 2020. Cet organisme de défense des droits humains estime que “la population de ce lieu est livrée aux gangs armés” qui, dans certains cas, ont reçu le “support actif ou passif des forces de l’ordre pour des raisons idéologiques ou criminelles”. “Au delà des actes de terreur, Pont-Rouge est au coeur d’une stratégie électorale macabre qu’il ya lieu de comprendre et dénoncer pour éviter le pire”, avertit FJKL
Retraçant le film des événements ayant abouti au carnage de Pont-Rouge, FJKL précise que, le 23 mai 2020, une réunion s’est tenue à Delmas 2 sous la ferule de Jimmy Cherizier (alias Barbecue) accompagné de Jean Emilio Micanor , aux fins d’envahir Pont-Rouge.
Moins de vingt-quatre heures après, une coalition de troupes de Barbecue, Micanor, Ti Sonsonn et Ti Junior a donné l’assaut, dans un premier temps, au quartier de Tokyo forçant ainsi le chef Pablo, un ennemi, à prendre la fuite. Il en résultait des dégàts matériels, des blessés et des morts, notamment à la ruelle Corridor Deschamps.
Le 25 mai 2020, la même coalition dirigée par Jimmy Cherizier a incendié à nouveau plusieurs maisons à Fort-Dimanche, nan Bayawonn dans le but d’éliminer une poche de résistance au pouvoir de Jovenel Moise, située au Pont-Rouge.
Entre temps, toujours dans cette même stratégie, d’autres groupes de la Coalition nouvellement connue sous le nom de “G9 et Alliés” enmenés par Djouma (Simon Pelé et Cité- Militaire), Andrice Iscard (Belecourt), Mathias (Cité Boston) ont formé une ceinture de sécurité pour bloquer tout renfort pouvant venir de Ti Gabriel, allié de Pont-Rouge et du Chef Pablo.
Parallèlement, les hommes de Djouma (membre du G9 et Alliés” ont campé dans l’environnement menant à Cité-Militaire pour terroriser des habitants qui tentaient de fuir la zone de Pont-Rouge. Ils en ont profité pour incendier le camp des sourd-muets sur la piste de l’ancienne aviation.

Haïti en Marche
Dans son No 25, l’hebdomadaire publie une photo de Jimmy Chérisier vraiment à l’honneur cette semaine portzé à bout de bras par la population de Gran Ravine.
Titre de l’article qui commence en première page du journal: S majesté Barbecue ( c’est le pseudonime de Jimmy Chérisier) ou Haiti Gangs et co
Le prédécesseur s’appelle Arnel Joseph. Après avoir été l’homme le plus recherché d’Haïti, il a été blessé lors de confrontations avec d’autres gangs dans le département de l’Artibonite (Marchand). Porté dans un centre de santé à l’autre bout du pays (Sud, Camp Perrin) pour être soigné, il est repéré par la police nationale d’Haïti (PNH) et mis en état d’arrestation. Arnel Joseph est actuellement en prison. Dans quelles conditions, bonnes ou mauvaises (abandonné au coro- navirus ?), personne ne sait.
En tout cas Arnel n’a pas tardé à être remplacé. Le nouveau caïd a pour nom Jimmy Chérizier, alias ‘Barbecue’ (est-ce pour désigner que c’est le sort qu’il réserve à ses vic- times ?). Mais celui-ci fait mieux.
Jimmy Chérizier n’offre pas quant à lui le seul spectacle de gangs armés qui s’affrontent dans tous les coins du pays aug- mentant l’insécurité générale comme on l’a vu sous le règne de son prédécesseur actuel- lement détenu à la prison de la Croix des Bouquets, au contraire lui vient de créer une sorte de ‘Gangs S.A.’ sous l’appellation de ‘G-9’.
Mais qui plus est, Jimmy Chérizier est lui-même un ancien policier. Partant il a la possibilité de mettre fin aux meurtres (gra- tuits !) de policiers par des gangs qui se sont multipliés ces dernières années. Augmentant encore le rapproche-
ment qui s’est amorcé au début de l’année
depuis que des membres de gangs se sont
distingués aux côtés des policiers qui mani-
festaient pour obtenir le droit d’avoir un syndicat au sein de la police nationale.
Lors faisant deux morts, dont un membre de la nou- velle Force armée d’Haïti reconstituée par l’actuel chef de l’Etat, Jovenel Moïse, après avoir été démobilisée suite au coup d’état militaire de 1991.
Cette alliance policiers-gangs a été fructueuse. Non seulement le syndicat en question (SPNH) existe aujourd’hui mais ses membres continuent de gagner les rues pour un oui ou un non. Mettant le pouvoir en place toujours sur les dents. Et dans une sorte de guerre civile larvée – la crise actuelle en Haïti se manifestant sous toutes sortes de métamorphoses possibles et imaginables. Avec Jimmy Chérisier, pardon ‘Barbecue’, et son ‘Gangs et Co.’, ces dernières et autres alliances contre nature devraient se multiplier toujours davantage.
D’ailleurs voici ce que rapporte l’organisation des droits humains RNDDH (réseau national de défense des droits humains) ...
‘Le 24 mai dernier, autour de 2h pm, des gangs ar- més conduits par deux alliés de Jimmy Chérizier ont assiégé quatre blocs dans le quartier de Pont Rouge tandis que Chéri zier prenait la direction de Nan Tokyo avec son propre gang ... et la Police nationale d’Haïti à leur suite.
‘Cet après-midi-là et toute la soirée, ainsi que le jour suivant, les tirs d’armes automatiques ont retenti dans tout le voisinage.
‘Puis le 26 mai, vers 3h pm, cinq véhicules blindés de la Po- lice nationale d’Haïti ont pris position à l’entrée de l’endroit dénommé Underground dans le voisinage de Nan Brooklyn à Cité Soleil. Des gaz lacrymogènes ont été lancés dans toutes les directions - forçant les résidents à fuir dans une course éperdue.
‘L’instant d’après, les armes automatiques sont en- trées en action. Les résidents essayant de fuir les lieux ont été abattus ou blessés à coups de couteau, de pierres ou de blocs de ciment. Beaucoup de corps ont aussi été brûlés ou jetés à la mer’, selon le rapport du RNDDH cité dans un article du Miami Herald sous la plume de la correspondante du journal, Jacqueline Charles.
‘Alors que les résidents s’enfuyaient, ils ont vu des montagnes de corps brûlés et les bandits qui continuaient à couper la tête des gens tentant de s’échapper ...’.
Probablement pour que ceux-ci n’aillent pas rappor- ter ce qu’ils avaient vu.
Voici donc en quelques mots le pal-
marès du nouveau ‘Boss’ du banditisme armé en Haïti, Jimmy Chérisier, dit Barbe- cue, selon le Réseau national de défense des droits humains, une organisation militant sur le terrain depuis plusieurs dizaines d’années.
A en croire une autre organisation des droits humains largement citée égale- ment par le Miami Herald, Chérizier est en mission pour le parti au pouvoir (PHTK).
Pour Marie Yolène Gilles, direc- trice exécutive de l’organisation ‘Je Klere’ (traduisez ‘Ouvrez l’œil et le bon !’) : ‘le gouvernement veut avoir un contrôle sur tous les gangs.’
AUTRE TITRE EGALEMENT DANS HAITI EN MARCHE:
Le Leader paysan Chavanne Jean Baptiste se souvient des crimes de Toto Costant
Et sur le même sujet, l Fondatio Je Klere declare: es crimes de Toto Constant sont imprescriptibles.
Toujours dans Haiti en Marche: Haiti is open for business ( c’est le titre de la Chronique de Bernard cette semaine)
On y lit: Haïti ne dispose pas des capitaux néces- saires au financement de son développement, d’où la néces- sité d’inviter ceux qui ont ces capitaux à en faire bénéficier Haïti. J’ai bien entendu ma petite idée là-dessus, mais l’opi- nion dominante était que nous avions absolument besoin de ces capitaux étrangers.
Une première tentative de faire venir des investis- seurs étrangers remonte au gouvernement de Salomon (1879- 1888), qui promulgua une loi censée donner certaines facili- tés aux étrangers désireux d’investir en Haïti. Mais ce ne fut pas un grand succès.
C’est au début du XXème siècle que commence la pénétration du capital étranger associée à la création de grandes exploitations. On peut citer, à titre d’exemple, la « Plantation d’Haïti » dans la région de Port Margot et de Bayeux, mais on aura surtout retenu la « Compagnie Natio- nale des Chemins de Fer d’Haïti » à cause du fameux « contrat Mac Donald ».
Mais, avec l’occupation et toutes les dispositions lé-
gales imposées par l’occupant, le mouvement va prendre une autre dimension. Je ne peux donner la liste complète des en- treprises qui s’installèrent ou tentèrent de s’installer en Haïti, mais je peux citer :
Haytian American Sugar Company la HASCO), Haytian Products Company
United West Indies Company
Société Commerciale d’Haïti
North Haytian Sugar Company
Haytian Pineapple Company
Haytian American Developpement Corporation Haytian Agricultural Corporation
Après l’occupation, la grande affaire fut la SHADA Haïtiano-Américaine de Développement Agricole)
(Société
que l’État Haïtien autorisait à cultiver le sisal et la cryptoste- gia et à exploiter les forêts du Morne des Commissaires, du Morne la Selle, dans la commune de Cerca-la-Source.
(Voilà qui nous sort un peu de ces gangs et nous fit revivre quelque cose d’autre).
Passont au journal Le Nouvelliste avec en première page, cette declaration du Premier Ministre:
Les passagers n’ont pas besoin de faire le test Covid-19 pour le moment
L’aéroport international Toussaint Louverture, rouvert, attend, le 1er juillet 2020, 4 à 5 vols, soit environ 400 passagers, a confié au journal le Premier ministre Joseph Jouthe. « Les passagers n’ont pas besoin de faire le test Covid-19 pour le moment. Ils n’ont pas le temps matériel de le faire pour le moment, selon ce que nous disent les compagnies aériennes », a précisé le Premier ministre Joseph Jouthe, soulignant que « pour les 15 prochains jours, les passagers qui arrivent iront en quarantaine.

TOUJOURS DANS LE NOUVELLISTE, on lit:
Covid-19 : La République dominicaine garde fermée sa frontière avec Haïti
National -C’est le ministre dominicain de la Santé, Rafael Sánchez Cárdenas, qui en a fait l’annonce le mercredi 1er juillet 2020 lors d’une conférence de presse. La situation de la frontière sera évaluée lors de la prochaine réunion de haut niveau avec le président Danilo Medina, a déclaré le ministre sans fournir d'autres précisions, rapporte le média dominicain Acento.com ni la date à laquelle aura lieu cette réunion.

ET L’EDITORIAL DE SE LIRE:
Le pays est ouvert au monde, open for business, nou pa pè kowona.
C’est en gros le message que ceux qui privilégient l’économique sur le sanitaire font passer depuis quelques jours. Malheureusement, ce retour vers plus de normalité ne se passe pas comme prévu. Il y a des accrocs dans les rangs des autorités. Les roulettes roulent mal.
Le protocole sanitaire que les passagers en provenance de l’extérieur doivent respecter a fait l’objet d’un vire-voye entre le premier ministre et lui-même et entre le chef du gouvernement et son ministre de la Santé. Quelques jours avant, c’étaient le ministre des Travaux publics, Transports et Communications, celui des Affaires étrangères et le premier ministre qui jouaient au ping-pong sur le même sujet.
Faut-il laisser son passeport entre les mains des autorités quand on arrive de l’étranger ? La réponse est un jour oui, un jour non. Faut-il rester en quarantaine à l’arrivée à l’hôtel ou à domicile ? Faut-il un certificat Covid-19 négatif pour rentrer en Haïti ? Un jour oui, un jour non, un jour peut-être, un autre bientôt.
Chaque point de cette étape essentielle du retour à la normale a reçu des réponses contradictoires des autorités comme si elles ne se concertent jamais. Chire pit entre chefs ou dialogue de sourd.
Alors que la principale motivation de la réouverture des frontières est économique, les avertissements aux voyageurs sont toujours maintenus en ce qui concerne la destination Haïti. Les États-Unis d’Amérique nous gardent sur sa liste de catégorie 4 en compagnie de pays en guerre ou réputés ennemis des USA.
Haïti est toujours, selon le dernier texte légal en vigueur, sous un régime d'état d’urgence sanitaire avec des restrictions strictes. Il n’y a pas de nouvelles dispositions régulièrement adoptées en Conseil des ministres.
D’autres points s’additionnent comme des clous sur un cercueil : les Haïtiens ne sont pas autorisés à se rendre dans les pays de l’Union européenne ; American Airlines annule son vol reliant le Cap-Haïtien à Fort-Lauderdale ; la République dominicaine garde fermée sa frontière avec Haïti : les cas de coronavirus explosent en Floride particulièrement et aux États-Unis en général. La principale destination des Haïtiens et le premier pays de provenance de nos visiteurs est malade.
Comme si cela ne suffisait pas, le Dr Jean William Pape confirme que le pays ne dispose toujours pas de suffisamment de tests pour mener des campagnes pour connaitre l’état réel de la pandémie de Covid-19 sur le territoire national. Près de quatre mois après les premiers cas, le premier pas n’est toujours pas accompli : être capable de tester les Haïtiens pour mieux les protéger, les isoler ou les soigner.
Impossible de regarder l’avenir sans s’inquiéter.
Ces dernières heures, toutes les autorités du système judiciaire se renvoient la responsabilité après la publication d’une liste de plus de quatre cents prisonniers qui ont obtenu grâce présidentielle qui les absout de leur faute et/ou condamnation.
La liste recèle de prisonniers qui ne devaient pas y être et personne n’accepte de prendre la responsabilité de les y avoir placés là. Dans la liste manquent de véritables bénéficiaires qui sont encore en prison.
« Se pa mwen, se pa fòt mwen » sont les seules excuses des uns et des autres.
Comme si la coordination était le seul élément manquant dans l’affaire, sur Twitter, le secrétaire d’État à la Communication a déclaré ce mercredi : « Voulant protéger la société et sauvegarder l’ordre républicain, le premier ministre @JoutheJoseph appelle à la suspension provisoire de la libération des graciés. Un document officiel viendra soutenir la décision. »
Que le président de la République s’accorde avec le premier ministre pour qu’une décision ne soit pas exécutée, cela arrive. Que le public en soit informé par l’autorité placée hiérarchiquement le plus bas sans référence des instructions du président, c’est du jamais vu.
Est-ce une façon pour le chef du gouvernement de se démarquer de l’arrêté qu’il a signé ? Du scandale que cela provoque ? Du « désordre » de son gouvernement ?
Est-ce une façon de dire que l’arrêté publié depuis le 17 juin 2020 n’a toujours pas force exécutoire alors qu’il est réputé avoir été imprimé, publié et exécuté ?
Va-t-on corriger les erreurs ? Enquêter pour comprendre ? Poursuivre des coupables ? Rien n’est dit ni promis.
Dans un cas comme dans l’autre, cela ne fait pas bien dans le palmarès de l’administration Moïse-Jouthe.
On pourrait dérouler encore et encore la liste des faux et mauvais pas que collectionnent l’État haïtien et ses chefs. Mais à quoi bon? Les erreurs se suivent et se répètent. Il n’y a ni regret exprimé ni correction apportée. On avance et on verra, telle semble être la philosophie.
Mais « et Haïti dans tout cela » ? Et les Haïtiens ? Et l’obligation d’essayer de faire mieux, pour le mieux, que l’on attend des autorités ? Qui s’en soucie ?
Depuis des siècles, le pays a rarement eu à sa tête des responsables ultra qualifiés, des ressources humaines rodées et concernées ; la nation a rarement disposé de moyens matériels à volonté. Il a toujours été difficile de faire avancer le char de l’État et de le mettre au service de la population. Cela n’empêche que chaque jour, pour chaque décision, chaque dirigeant doit se demander : « Et Haïti dans tout cela ? »

Nous allons finir sur une note un peu pus gaie:

Notre grande pianist, MICHELINE LAUDUN DENIS a fêt®é le 2 JUILLET ses 90 ans.
Micheline vit depuis quelque teps en république Dominicaine et ses enfants Sybille, Pascale, Raoul et Maxence ont organize une ZOM PARTIE pour permettre à ses amis, son public de la voir.
Micheline au meilleur de sa forme, gentile comme d’habitude, le mot amiable pour chacun a écouté avec l’assistance les pieces executes par ses enfants au cours de cette Virtual Garden Party.
Sybille qui a confié à sa mère et à l’assistance qu’elle portait la robe noire que Micheline avait porté lors d’un concert en 1950. Sybille Denis Trouat qui a interpretté une pièce de Debussy
Pascale Denis de Moquette qui a joué du Mendelson

Raoul Denis Juior qui au violoncelle a joué le Cygne.
Quant à Maxence, il était aux commandes pour cette Zoom Party sortant de l’ordinaire.
Maxence a aussi gratifié le public d’un concert de Voix et Harmonie de l’Orchestre Philharmonique de Ste Trinité sous la direction de Julio Racine ( la soliste état Micheline Laudun Denis)
Et la soirée a été cloturée avec un extrait du grand concert de l’artiste invitee à Cuba pour se produire l’Orquesta Sinfonica Nacional de Cuba .
Grand moment dans la carrière de notre Micheline .
Ce ZOOM GARDEN PARTY fut Une magnifique idée des enfants et parents de la pianiste .
Cela nous a permit de passer un moment très aréable avec elle.
Joyeux 90 ème Anniversaire à toi Micheline

 

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