Dans à peu près quatre ans, l’organisation non gouvernementale locale de défense des droits de l’homme “Action Citoyenne pour l’Abolition de la Torture” (ACAT) a déjà facilité l’identification et la documentation de plus de 12 000 personnes. Par ailleurs, certains bénéficiaires ont pu, à la différence des autres, recevoir leur extrait des archives grâce à la fiabilité des informations qu’ils ont fournies au moment de l’identification.
Il s’agit d’un volet d’un plan, financé par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), mis sur pied par l’organisation en vue de recenser et de documenter les personnes ayant perdu leur acte de naissance suite au séisme de janvier 2010 un peu partout à travers le pays, notamment à Port-au-Prince, Delmas, Carrefour, Léogane et Petit Goave.
Adressé essentiellement aux déplacés internes, ce programme vise, selon le coordonnateur général de l’ACAT, M. Urbens Wilbert Dieuvueil, à venir en aide aux milliers de sinistrés laissés pour compte dans la grande majorité des cas. M. Dieuveil soutient qu’il s’agit d’une action humaniste et patriotique favorisant le mieux-être de la communauté.
Jeff Ibraïme