10 juillet 2020 VBI
Déporté des États-Unis d’Amérique le 23 juin 2020, après avoir été écroué dans une prison à New York, Emmanuel Toto Constant a été déféré au Parquet des Gonaïves pour être jugé pour son implication dans le massacre de Raboteau aux Gonaïves pendant la période du coup d’Etat du 30 septembre 1991. Moins d’un mois après son transfert, il est sur le point d’être libéré.


Gonaïves, le 10 juillet 2020._Le parquet près du tribunal de première instance des Gonaïves s’apprête à libérer Emmanuel Toto Constant accusé d’être le chef de file de l’escadron de la mort dénommé FRAPH, responsable du massacre perpétré dans le quartier de Raboto, aux Gonaïves, dans le département de l’Artibonite en 1994.
Cette décision ferait suite à une requête de main levée demandée par ses avocats, a appris la rédaction de Vant Bèf Info (VBI).
Parallèlement, le commissaire du gouvernement des Gonaives, Me Cérard Gasuis, rapportent plusieus médias, a laissé entendre qu’il n’a aucun dossier relatif au jugement d’Emmanuel Toto Constant, l’ex-chef de file de Force Révolutionnaire pour l’Avancement et le Progrès des Haïtiens (FRAPH).
Il faut souligner que la rédaction de Vant Bèf Info VBI a contacté le commissaire Me Cérard Gasuis mais il n’a pas voulu réagir.
Vant Bèf Info