17 Juillet 2020
Revue de la semaine

Voici ce qui a fait l’actualité pendant la semaine,

- La demission du Ministre à la Jeunesse et aux sports. Il ne fait donc plus partie du gouvernement Moïse-Jouthe. Il s’agit de Max Attis qui a démissionné l Jeudi 16 Juillet du gouvernement
- La raison de cette demission :
- Rien n’est clair `a ce sujet.
- Cependant, on peut lire dans Haiti Standard que les rEecentes déclrations du Ministre Mx Attis n’étaient pas étrangères à sa demission.
- Après une grande tourneye à travers le pays, le Ministre avait mis en cause Olivier matelly, le fils de l’ancien president MICHEL MATELLY QUI AVAIT LA CHAGE DE CONSRUIRE 25 STADES à travers Haïti
- Et bien le Ministre Max Attis a demandé que l’action publique soit mise en movement contre l’individu Olivier Martelly parce que, malgré que les fonds venant des fonds Petro Caribe avaient été débourse, nulle part dans le pays il n’avait pu trouver trace de la construction du moindre stade épublique l’avait nommé à ce poste, sa s même le consulter.
- .
- Et il y a encore davantage. En plus de cette declaration le Minitre Max Attis aurait declare que le Président de la république l’aurait nomméà ce poste, sa sn même le consulter

 

C’est le deuxième ministre qui démissionne ainsi du gouvernement Moïse-Jouthe.
L’autre est le ministre de la Justice : Lucmane Delile qui aurait fait plusieurs declarations concernant les gangs qui pullulent à travers le pays, au point où ces gangs se sont fédérés en G9.
Le ministre Lucmane Dellile aurait demandé que le nécessaire soit fait pour débarrasser le pays de ce fléau.
A t-il reçu des menaces par la suite?
En tout cas il n’a pas eu à faire d’autres déclarations.
La prochaine fois qu’on a entendu parler de lui, c’était pour apprendre sa demission et son remplacement à la tête du Ministère de la Justice

 

Ces informations sont signees Haïti Standard.

Cette semaine, on a aussi beaucoup parlé de l’ED’H avec l’installation du nouveau Directeur de l’EDH , Michel Présumé , un choix qui semble n’a pas fait l’unanimité auprès des employés de l’Instituton.
Ils accusent de Monsiur Présudé d’avoir été is à ce poste pour privatizer l’Ed’H, comme il a eu à le faire pour la téléco.
Aussi ils se sont mis en croix pour epêcher l’installation qui n’a pas pu être faite au Bureau Central de l’ED’H, MAIS Plutˆøt au local des Travaux Publics transports et Communication.
Mais toujours concernant l’Ed’H, on relève une interview du ministre des Travaux Publics publiée dans Le Nouvelliste d’où nous avons extraits quelques declarations du genre de :
Après l’interview accordée au Nouvelliste, le mercredi 15 juillet 2020, sur la situation du secteur électrique dans le pays, le ministre des Travaux publics, Transport et Communications, Nader Joiséus, a apporté d’importantes précisions sur le financement des prochaines initiatives dans le secteur.
Les deux centrales, une photovoltaïque et une au gaz naturel, d’une puissance cumulée de 190 mégawatts qui seront ajoutées aux capacités actuelles « seront bientôt additionnelles à la production de l'EDH à partir des fonds du Trésor public et grâce à un accord avec un pays », selon le ministre des TPTC.
Nader Joiséus n’a pas voulu pour le moment révéler le nom de ce pays ami. Pour ce qu’il est des cent-cinquante millions de dollars empruntés de Taïwan, le ministre des Travaux publics, Transport et Communications qui a aussi la charge de l’énergie a recadré ses propos de la veille.
« L'argent de Taïwan sera utilisé dans la réhabilitation du réseau de transport de l’électricité, c'est-à-dire celui à la réparation et la construction des lignes permettant de transporter l'énergie électrique. On peut avoir la production sans pouvoir la transporter » vers les clients, selon les précisions du ministre Nader Joiséus.
Selon le ministre, les cent-cinquante millions empruntés de Taïwan seront utilisés dans l'infrastructure de transport et de distribution du courant électrique telles que la réparation des lignes de transport de Carrefour et de Varreux...
De plus, le réseau sera renforcé grâce à la construction de trois sous-stations : une à l’Arcahaie, avec une nouvelle ligne de 52 km pour atteindre Port-au-Prince ; une à Saint-Christophe et une dernière à côté de l'EDH dans la région métropolitaine.
Le ministre n’a pas révélé le montant exact de la contribution du pays ami ni celui de l’apport du Trésor public au nouveau montage qui est appelé à doter le pays de nouvelles capacités de production, de transport et de distribution du courant électrique comme on ne l’a jamais vu depuis la création de l’Électricité d’Haïti.
Pour le moment, on ne connait pas non plus la stratégie de commercialisation qui sera déployée ni le système d’entretien qui permettra de rentabiliser les investissements prévus pour renforcer les capacités de l’EDH.
L’entreprise vit grâce aux subventions publiques depuis des années et gère mal son parc d’équipements. Le dernier directeur général nommé ne peut pas encore prendre charge l'institution énergétique et le ministre des TPTC, Nader Joiséus, dénonce régulièrement la mauvaise gestion de l’entreprise et les actes de sabotage des employés.

Coup d’oeil maintenant sur un autre journal.
Il s’agit cette fois d ’un hebdomadaire.
C’est Haïti en Marche avec comme article trouvés sur sa page de couvertue:

Lucmane Sellile renvoyé. S’agit-I due engeance des gangs.
Diplomatie : Sisson/ Lalime Ha¨ˆti tombeau des ambassadeurs .
Autre article retenu pour cette revue: Haiti en fin de parcours: Mais qui tire les ficelles?
Et dans cet article il s’agit des gangs tout puissants qui font et défont et qui, pour délimiter leur parcours, coups de feu en l’air pour signa-ler leur présence et signifier surtout leur pouvoir, multitude pour appuyer leurs revendications ... et absence totale sur leur chemin de forces de l’ordre.
Est-ce que ces dernières n’ont pas osé leur faire face (alors que la veille encore elles écrasaient à coups de gaz lacrymogènes une manifestation pacifique d’organisations de la société civile réclamant le respect des libertés constitutionnelles) ... ou est-ce que la
police est complice des gangs ?, c’est prati-
quement du pareil au même puisque en
conclusion la ville est abandonnée à ces derniers, les simples citoyens s’empressant de
vider les lieux.
Voilà donc la situation sans précédent qu’on a vécu dans la capitale haïtienne le mardi 7 juillet écoulé.
Remarquez que les gangs se sont présentés cette fois sous leur meilleur jour. Pas pour faire peur. Mais pour défendre les droits de la population la plus déshéritée.
On fait remarquer que le 7 juillet marquait aussi le second anniversaire des émeutes des 6 et 7 juillet 2018 quand pour protester contre une soudaine augmentation des prix du carburant à la pompe, un im-mense ‘dechoukaj’ (la masse envahissant les quartiers commerciaux) avait lieu qui a coûté plusieurs centaines de milliers de dollars américains de pertes aux propriétaires de magasins de voitures et autres articles de luxe dont plusieurs ont été dévalisés ou même incendiés.
Mais les choses ont évolué depuis. Aujourd’hui les gangs ne restent pas dans l’ombre, ce sont de véritables groupes organisés, des jeunes en majorité, qui sortent en plein jour et accompagnés par des milliers de compatriotes des quartiers dits populaires, parcourent les artères de la capitale pour crier au pouvoir en place leurs revendications.
Entretemps, bien entendu, celui-ci se cache prudemment. Tous les bureaux publics s’empressent de fermer.
Ce mardi 7 juillet, avec à leur tête les dénommés Ti Lapli, chef de gang de Gran-Ravine et son homologue de Village de Dieu, Izo 5 Sekonn, tous deux membres du ‘G-9 an fanmi’, l’association créée par l’ex-policier Jimmy Chérizier, alias Barbecue, qui réunit plusieurs groupes armés, jusqu’à présent considérés comme des bandits mais devenus depuis des soldats de la cause du peuple ; cette fois accompagnés d’une immense populace, ces nouveaux mousquetaires ont formulé comme réclamations : la baisse des prix des produits de première nécessité et l’accomplissement de projets sociaux dans les bidonvilles.
En échange ils s’engagent à rétablir la sécurité dans la capitale dont ils exigent aussi que la police enlève les barricades qui ont été placées pour délimiter le périmètre des quartiers populaires.

Et un peu plus loin, on lit encore dans cet article:
Pour nous résumer : ‘les caisses sont vides’, comme
a dit le premier ministre Joseph Jouthe. Donc Jovenel Moïse ne sert à rien.
Ne reste donc que l’International.
Et voici tous les problèmes d’Haïti, à tous les niveaux, aussi bien le rétablisse- ment de l’ordre public, que ce que réclament les gangs qui manifestaient le mardi écoulé : une amélioration du sort de la population, en commençant par les plus défavorisés, eh bien voici que, de toute évidence, seul l’International qui peut y répondre. Comme il l’a fait déjà plusieurs fois depuis le renversement de la dictature Duvalier en 1986. Mais pour qu’on retourne à chaque fois, à la case départ.
Mais supposons que l’international cette fois ne soit pas intéressé. On voit diffi- cilement le Conseil de sécurité de l’ONU passer son temps, en pleine pandémie du Covid-19, à mettre au point une force de réta- blissement de la paix pour Haïti comme en 1994 ou en 2004.
Haïti, vas au diable !
Alors nous voici prisonniers entre d’un côté un Jovenel Moïse plus qu’incom- pétent, impuissant et de l’autre côté ... Ti Lapli et Izo 5 Se- konn !
Quant à l’opposition désormais totalement inexistante et surtout les organisations de défense des droits humains qui restent désormais les seules à s’exposer, eh bien à ces dernières il va bientôt rester si peu de marge de manœuvre que si c’était autrefois leurs dirigeants auraient depuis longtemps cherché refuge dans une ambassade étrangère.

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