Le corps sans vie d’une haïtienne dénommée Johanne Paul, 23 ans, a été retrouvée à la Segunda Calle Tercera, à Pedernales ville frontalière dominicaine  voisine de la commune d’Anse-à-Pitres. Ce crime odieux a été perpétré tandis qu’on observe la réouverture de la frontière de Pedernales dans la matinée du vendredi 7 août aux environs de 9 heures.

Selon les informations recueillies, la jeune haïtienne serait originaire de Jacmel. Elle vivait seule depuis environ 5 ans à Los Cachuco, une localité des Pedernales, non loin du lieu où son cadavre a été découvert.

La jeune mère qui a laisse deux enfants aurait été violée avant d’être étranglée aucune trace de blessure n’était visible sur son corps et le sous-vêtement qu’elle portait était descendu jusqu’aux genoux, a observé un animateur du GARR qui s’était rendu  sur les lieux du crime.

Le médecin légiste dominicain qui a analysé le cadavre de la jeune migrante haïtienne assassinée, hésitait à faire trop de commentaires sur le viol présumé, selon la même source.

La police dominicaine a ouvert une enquête en vue de déterminer les coupables. Elle a procédé à l’arrestation de deux ressortissants haïtiens dont les noms n’ont pas été révélés.

 Cet assassinat est survenu trois jours après la disparition de deux fusils d’assaut M16 au poste de l’Armée d’El Embalse dans la zone frontalière des Pédernales. Des militaires dominicains stationnés à ce poste avaient accusé 7 ressortissants haïtiens dans cette affaire

Cet événement avait occasionné la fermeture de la frontière le jeudi 6 août dernier. Un véhicule Nissan qui appartenait à un Haïtien en visite aux Pédernales avait été confisqué par les civils dominicains La voiture a été restituée depuis, mais sans pneux au propriétaire dans la matinée u vendredi 7 août 2015.

 Le GARR croit que le meurtre de Johanne PAUL ne doit pas rester impuni. L appelle les autorités haïtiennes à exiger de ‘Etat dominicain de faire la lumière autour de ce crime crapuleux perpétré contre la jeune migrante haïtienne