HPN - Après analyse du dossier de Jacky Lumarque, candidat à la présidence écarté de la course par le CEP, l'office de la protection du citoyen (OPC), à qui l'intéressé s'était adressé, a demandé au Conseil électoral provisoire de se conformer à la loi en le rétablissant dans ses droits.


Evincé de la liste des candidats agréés aux élections présidentielles le 15 juin dernier pour absence de décharge, Jacky Lumarque avait porté plainte, le 13 juillet dernier, contre le CEP par devant l'OPC qui a servi de médiation entre le plaignant et l'administration publique.
Après avoir jugée recevable la requête de M. Lumarque, l'office de la protection du citoyen a écrit au CEP pour solliciter une rencontre avec les membres de l'institution électorale en vue d'approfondir sa compréhension du dossier. Rencontre que l'institution de Pierre Louis Opont a boudé à deux reprises.
En date du 23 juillet, l'OPC a adressé une demande à la cour supérieure des compte afin de lui transmettre l'arrêté déclarant que Jacky Lumarque n'a pas été comptable de deniers publics en sa qualité de coordonnateur du groupe de travail sur l'éducation et la formation (GTEF). Le même jour, l'OPC s'est entretenu avec la CSC/CA, et a obtenu quatre jours après, soit le 27 juillet une expédition dudit arrêt.
Dans les conclusions de l'analyse de l'affaire Lumarque, l'OPC est revenu sur les jugements rendus par le BCED et BCEN en faveur du recteur de l'Université Quisqueya.
Parmi ses nombreuses considérations d'ordre légal, l'OPC a rappelé à l'organisme électoral qu'un communiqué de presse ne saurait annuler une décision juridictionnelle ayant acquis l'autorité de la chose jugée.
Apres avoir passé au peigne fin le dossier du représentant de la plateforme ''Vérite'', l'Office soutient que la décision du CEP est illégale et constitue un excès de pouvoir.
Enfin, s'appuyant sur la loi du 20 juillet 2012 régissant son organisation et son fonctionnement, l'OPC a conclu en demandant au conseil électoral provisoire de se conformer à la loi et de rétablir Jacky Lumarque dans ses droits.