Dans ces usines encore ouvertes se pose évidemment la question de la distanciation sociale et de la sécurité des employés. Selon Georges Sassine, cette distanciation existe lorsque les ouvriers « sont deux mètres espacés l'un de l'autre. Ils sont beaucoup plus en danger en allant et venant du travail, parce qu'ils sont l'un sur l'autre dans les véhicules en commun, et ensuite chez eux, cette promiscuité... Donc personnellement, je préfère ne pas y penser parce que déjà, 58 000 personnes à gérer pour les usines, c'est compliqué. »


Casse-tête de gérer un arrêt total des activités. Et quid des aides financières qui pourraient être versées aux employés afin qu’ils puissent acheter de quoi manger pour plusieurs jours pour éventuellement se confiner à domicile ?
Tout reste à organiser en Haïti, un État sans grandes ressources budgétaires.