Dans un décret daté du 21 mai 2020, les autorités gouvernementales précisent que les travailleurs de la presse font partie des catégories professionnelles pouvant circuler librement aux heures de couvre-feu, comme c’est le cas pour les médecins et les policiers. Toutefois, elles mettent en garde tous ceux qui voudraient profiter de cette mesure pour circuler avec de fausses cartes de presse, sous peine de sanction.


Réagissant sur la question, le secrétaire général de SOS journaliste, Guyler C. Delva, a salué cette décision du gouvernement.
“Le conflit n’était pas nécessaire. Nous recherchons de préférence l’harmonie, afin de lutter ensemble contre la pandémie de Covid-19”, a ajouté l’ancien ministre de la Culture et de la Communication.
Par ailleurs, le gouvernement tente de durcir sa position concernant le respect du couvre-feu.
“Le couvre-feu est maintenu de 8h PM à 5h AM. Tout contrevenant encourt une amende de 3000 gourdes, cinq jours d’emprisonnement et 15 jours de travail d’intérêt général à déterminer par le Conseil municipal”, lit-on dans ledit décret.
Dans le cadre des mesures prises autour de l’état d’urgence sanitaire, le Ministère de la Communication avait émis une carte d’autorisation de circuler durant la période de couvre-feu pour les journalistes. Plusieurs voix s’étaient élevées pour contester cette décision qualifiée d’inconstitutionnelle.