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Sorel Jacinthe perd patience. Agacé par l’attitude de la communauté internationale, l’ancien sénateur de la Grand ’Anse, Sorel Jacinthe s’interroge sur les motivations réelles de la communauté internationale en différant l’arrivée en Haïti des matériels létaux commandés par le gouvernement haïtien au Canada pour combattre les gangs. Une attente qui dure trop, l’arrivée en Haïti des équipements commandés par le gouvernement haïtien pour adresser l’insécurité, de l’avis de Sorel Jacinthe. L’ancien parlementaire, signataire de l’Accord de Musseau qui supporte le premier ministre de facto, le docteur Ariel Henry s’irrite contre le comportement de la communauté internationale face au banditisme et à la criminalité qui sévit en Haïti, alors que le pouvoir s’est engagé à équiper la Police nationale d’Haïti (PNH) pour défier les gangs.


Une enveloppe de 10 millions de dollars a été mobilisée par le gouvernement haïtien afin de renforcer les capacités opérationnelles de la PNH, rappelle-t-il. Des matériels commandés par le gouvernement pour équiper la PNH sont encore dans l’impasse. L’ancien élu de la Grand ‘Anse invite la communauté internationale à faire preuve d’un engagement soutenu à l’égard d’Haïti.
« La question dépasse les simples frontières des préoccupations nationales. Le problème concerne également le Core Group, les États-Unis, le Canada, les autres ambassades qui ont des redevances. Il ne s’agit pas de chantage pour ramener les matériels », a asséné Sorel Jacinthe.
Dans l’intervalle, il dit craindre l’éclatement d’une guerre civile face au niveau préoccupant du climat de l’insécurité. Le cri de cœur du dirigeant de l’INITE va jusqu’à lancer un appel à une entente nationale, jugée inévitable pour juguler le banditisme et la criminalité.