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Samedi 10 septembre 2022 ((rezonodwes.com))–C’est comme une bombe à retardement lâchée jeudi à l’antenne de Radio Kiskeya, lors de la diffusion en direct de l’émission Dim Ma Diw, la déclaration choc du militant politique et entrepreneur, Jean-Pierre Bailly. Elle a produit son plein effet dans tous les secteurs de la vie nationale.
Le présentateur de l’émission, Marvel Dandin, journaliste-senior et analyste politique, a même vite pris le soin de laisser son micro ouvert permettant au Consul honoraire de la Finlande en Haiti, M. Gregory Mevs et le Sénateur Rony Célestin, au besoin, d’apporter des éléments de réponse, ou de démentis ou clarifications. Conformément à la loi, toute personne est habilitée à exercer un droit de réponse lorsque des informations la concernant sont publiées dans les médias traditionnels et ou en ligne.
« Sur les 800 000 gallons de carburant dont le pays a besoin pour fonctionner journellement, alors qu’on a seulement que 400 000 disponibles, de cette quantité restante, environ 200 000 font route vers la République Dominicaine« , a révélé le militant et entrepreneur Jean Pierre Bailly ne « marchandant pas sa liberté d’expression en échange de la sécurité, car nous serions privés des deux si nous restions les bras croisés face au plan du régime PHTK« , a-t-il confié vendredi soir à Rezo Nòdwès.
Bailly a expliqué à Di’m Ma Di’w que « Mevs, d’une part, qui s’est fait sienne une Terminale de stockage construite avec des fonds publics et de l’autre, le Sénateur du Plateau Central, Rony Célestin, gagnent en moyenne US$2.50 sur chaque gallon d’essence envoyée en République Dominicaine, ensuite revendue à US$5.00 – officiellement- » spécifiant qu’un général de l’armée dominicaine pour fermer les yeux sur ce commerce illicite de carburant « perçoit un dollar US sur chaque gallon livré » au-delà de la frontière.
Bailly, dans un bref entretien à Rezo Nòdwès, a mis quiconque en défi d’apporter un démenti à ses révélations fracassantes et a promis de venir « au besoin avec des informations supplémentaires« .
