Vant Bèf Info (VBI)
Vu la montée de l’insécurité, le nombre de cas d’enlèvements, la psychose de peur généralisée qui s’abat quotidiennement dans la zone métropolitaine où les citoyens sont souvent victimes, plus d’un se demande où sont passés les agents intérimaires qui ont chacun la clé de leurs villes dans leur mains? Pourquoi ce silence de la part de ces responsables ? Quels supports peuvent-ils apporter à la PNH pour l’aider à surmonter ce grand défi ?


Les communes de la Croix-des-Bouquets, de Pétion-Ville, de Port-au-Prince, de Gressier, de Carrefour, Cité Soleil et Arcahaie, font partie des communes où le climat d’insécurité atteint son paroxysme.
Si ces communes sont touchées par l’insécurité, les municipalités n’ont pas fait cas de ce problème. Ainsi, à Port-au-Prince, on n’entend pas et on ne voit pas de communication de la mairie relatives à ce sujet en dépit des cas d’assassinat à Martissant entre autres.
Les agents exécutifs intérimaires sont dans le mutisme alors que leurs communes sont prises en otage par les groupes armés.
Lors de sa conférence de presse bilan, un reporter de la rédaction de Vant Bèf Info avait soumis la question au directeur général ai de la PNH, Frantz Elbé, à savoir l’implication des mairies aux côtés de la police. Il a répondu en ces termes:
« C’est une responsabilité de toutes les autorités du pays et à tous les niveaux d’accompagner la police nationale dans son travail consistant à sécuriser les vies et les biens ».
Si c’est une responsabilité de toutes les autorités, plus d’un pense que les mairies devraient s’allier à la police nationale en vue du démantèlement des groupes armés qui prennent le pays en otage.