L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) ont tiré la sonette d’alarme en faveur des migrants haïtiens. On ne sait pas trop exactement ce que cela veut dire.
Car ces droits de nos compatriotes à une vie digne, d’etre traité comme des être humains est régulièrement foulé aux pieds.
Dans un communiqué ces agences de l’ONU appellent les États à s’abstenir d’expulser les Haïtiens sans avoir correctement évalué leurs besoins de protection individuels, à faire respecter les droits fondamentaux des Haïtiens en déplacement et à offrir des mécanismes de protection ou d’autres dispositions légales pour un accès plus efficace aux voies de migration régulière.
Les quatre agences encouragent également les pays des Amériques à s’engager dans une approche régionale coordonnée qui veille à assurer la protection des femmes, des hommes et des enfants haïtiens qui se déplacent dans la région.

L’ONU et ses partenaires fournissent une assistance de base aux Haïtiens à divers endroits au cours de leur voyage mais également en Haïti. Cependant, il faut en faire davantage pour trouver des solutions durables à leurs profondes vulnérabilités, précisent les responsables de ces agences.

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Les agences de l’ONU signalent que le droit international proscrit les expulsions collectives et exige que chaque cas soit examiné individuellement afin d’identifier les besoins de protection en vertu des traités internationaux relatifs aux droits humains et aux droits des réfugiés.
Un discours public discriminatoire présentant la mobilité des personnes comme un problème risque d’alimenter le racisme et la xénophobie et doit être évité et condamné.
Et pourtant, c’est ce qui se passé chaque jour avec ces exportations massives. Autre question: Où va t-on loger ces centaines et centaines de migrants arrivant chaque jour sur le sol haïtien?
E serait-ce pas le moment de construire des villages pour les accueillir, si vraiment on voulait faire quelque chose.
Nous n’avons rien entendu de ce genre.