En septembre, lors d’un meeting dans les environs de Portland, dans l’Oregon, des membres du groupuscule d’extrême droite Proud Boys ont, eux, “annoncé qu’ils comptaient surveiller les sites où sont rassemblés les votes par correspondance”, toujours, disent-ils, par crainte de la fraude.


Dans le même État, “d’autres groupuscules d’extrême droite appellent à surveiller les bureaux de vote depuis leurs véhicules garés devant, ou en installant des caméras de surveillance utilisées pour pister les animaux lors de la chasse aux alentours des lieux de vote”.
Cassie Miller, chercheuse associée au Southern Poverty Law Center, un organisme de veille de l’extrémisme et des groupes prônant la haine, affirme : “Il y a un vrai risque de voir des membres de milices, des groupes armés ou des supporters de Trump venir avec leur arme dans les bureaux de vote le 3 novembre. Non seulement ces gens comptent participer à l’intimidation des électeurs, mais ils espèrent également semer le chaos.”
Et la chercheuse de conclure :
Il y a un vrai refus chez eux d’accepter aucune autre issue qu’une victoire de Trump.”