Manifestations de Lycéens
Les Lycéens, en ce début de semaine sont encore dans les rues pour réclamer le retour des professeurs dans les établissements scolaires. publiques. Ils veulent aller a l'école. Aussi ont ils imaginer d'attaquer les écoles privées pour forcer les écoliers de ces écoles privées a se fondre a eux. plusieurs écoles privées ont été vandalisées. 
Mais est-ce eux qui agissent ou sont ils manipulés...Le Ministère de l'éducation nationale soupçonne les professeurs.

Des écoles privées attaquées par des élèves d’écoles publiques
Publié le 2020-09-09 | Le Nouvelliste
Des centaines d’élèves de lycées de Port-au-Prince ont une nouvelle fois gagné les rues de la capitale pour continuer de demander la présence d’enseignants dans les salles de classe. Dans le cadre de leur mouvement, les protestataires se sont attaqués à des écoles privées au niveau de Bois-Verna et de Turgeau qui fonctionnaient normalement. Le collège Le Normalien au Bois-Verna entre autres a essuyé beaucoup de jets de pierres alors que le collège Canado haïtien à Turgeau a été vandalisé.

DE SO COTE HAITI STANARD ´ECRIT SUR LE ˆEME SUJET:
Protestation d’élèves d’institutions publiques pour réclamer la reprise des cours
Des élèves issus de plusieurs institutions publiques de Port-au-Prince et ses environs ont sillonné différentes rues de la Capitale, le 9 septembre 2020. L’objectif de cette protestation consiste notamment à réclamer la reprise des cours au niveau des écoles publiques fonctionnant à Port-au-Prince.
En effet, les élèves des différents lycées et écoles nationales ont relâché, de force, les élèves de plusieurs écoles privées dont le collège Canado haïtien.
Peu avant l’irruption des élèves des institutions publiques au collège susmentionné, des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) ont pourchassé les élèves des écoles publiques à coup de gaz lacrymogène, car ils lançaient des pierres contre les locaux de plusieurs écoles privées du centre-ville de Port-au-Prince. À rappeler que les élèves des écoles publiques avaient fait part, le 8 septembre 2020, de leur intention de relâcher des élèves de plusieurs écoles privées de la Capitale. Le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) a préféré, dans la soirée du 8 septembre 2020, dénoncer un secteur qui « manipule » les élèves à des fins inavouées.
HS/Haïti standard
ET CE N’EST PAS QUà Port-au-Prince que se déroulent ces manifestations des rues des élèes.
Port Salut (Sud) : protestation des élèves du lycée Jean Hubert Feuillé
Des élèves du lycée Jean Hubert Feuillé de Port Salut, département du Sud, ont installé dans la matinée du 26 août des mobiliers et matériels scolaires sur la Route nationale numéro 7 (RN7) reliant le département du Sud à celui de la Grand’Anse.
La protestation des élèves susmentionnés consiste notamment à solliciter la présence des professeurs dans les salles de classe et à se solidariser avec leurs camarades du lycée Pinchinat de Jacmel (Sud’Est). Ces derniers ont été victimes de brutalité policière, le 25 août 2020, en marge d’une manifestation réalisée dans la commune de Jacmel.
Présents sur les lieux où se déroulait la protestation des élèves, des professeurs et enseignants ont critiqué la décision du ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Pierre Josué Agénor Cadet qui, selon eux, a décidé de rouvrir les portes des écoles sans tenir compte des revendications des enseignants et professeurs.
Selon le nouveau calendrier scolaire du Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP), les examens officiels devraient avoir lieu au cours du mois d’octobre 2020. Ce, en raison de l’état d’urgence sanitaire décrété sur le territoire national durant environ quatre (4) mois.
Cependant, après la réouverture des classes, au début du mois d’août 2020, des professeurs et enseignants évoluant à Port-au-Prince et dans plusieurs villes de province continuent de manifester leur mécontentement, afin d’exiger le paiement de leurs arriérés de salaire ainsi que des meilleurs conditions de travail.

TOUJOURS PROTESATIONS ECOLIERES:
NOUS RETOURNONS à Port-au-Prince avec cette information oncernant le Collège Canado Haïtien qui a été attaqué par les éoliers, les eelèes des lycées de la capitae.
Depuis le début de leur mouvements de protestation, des lycéens prennent pour cible principale les écoles privées. Leur but est de forcer les écoliers de ces établissements scolaires à rester chez eux, en signe de protestation contre le fait que des écoles publiques soient dysfoncyionnelles à cause de l’absence des professeurs.
Les protestataires qui ont envahi le collège Canado Haïtien ont lancé des jets de pierre, cassé plusieurs vitres de l’établissement. De plus, ils ont arraché la barrière principale de l’école.
Par conséquent, les élèves de cette école ont dû vider les lieux sous pressions des protestataires qui expriment leur frustration par rapport au fait que les écoles congréganistes travaillent à plein régime alors que les lycéens peinent à trouver des enseignants à leur disposition.
Mardi, ce même scénario s’est produit notamment contre le collège Le Normalien, le collège Roger Anglade. Le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle a rendu publique une note pour fixer sa position sur les attaques contre les établissements scolaires enregistrées.
Encore une fois, le MENFP interpelle toutes les citoyennes et tous les citoyens, les acteurs et partenaires de la communauté éducative, de la société civile, pour un autre éveil de la conscience citoyenne pour le respect du droit à l’éducation.
Le MENFP a, en outre, demandé aux directeurs d’écoles, aux enseignants et aux parents de jouer leur rôle de vigie auprès des jeunes afin d’éviter ces dérives où les élèves servent d’instruments pour menacer l’institution scolaire.

Haïti-Protestations : des enseignants marcheront le 14 septembre contre l'insécurité et la cherté de la vie
Hpn
La Direction des organisations d'enseignant (es) a annoncé, ce mardi, la tenue le 14 septembre prochain de sa première journée de mobilisation pour dénoncer la recrudescence de l'insécurité, du coup réclamer de meilleures conditions de vie en faveur des familles, parents et professeurs dont la mauvaise situation sociale s'est aggravée depuis l'apparition du coronavirus en Haïti.

La situation précaire et non sécuritaire qui sévit dans le pays frappe de plein fouet le secteur des enseignants qui est à bout de souffle. C'est en ce sens que des membres de la Direction des organisations d'enseignant (es) ont exprimé leur point de vue face aux multiples problèmes auxquels les familles sont confrontées durant l'année académique 2019-2020.

Une responsable de cette organisation, Magalie Georges, a dénoncé l'insécurité qui sévit dans le pays et qui représente un handicap pour l'éducation des écoliers. Elle regrette que la société soit aussi passive face à l'impuissance de l'État haïtien.

Pour sa part, le professeur Josué Merilien, croit que la situation délétère actuelle requiert une solution regroupant les différents secteurs du pays, particulièrement les enseignants évoluant dans les autres départements. Fort de cette considération, il invite ces derniers à prendre part, ce mercredi, à une journée de discussions en vue d'établir un cahier de charges à soumettre aux autorités étatiques.

Notons que l'organisation des enseignants qui s'est également prononcée sur l'assassinat crapuleux de Me Monferrier Dorval annonce la tenue, ce vendredi, d'une marche pour réclamer justice en faveur de la famille du défunt.
Haïti: Le MENFP lance un cri d’alarme et interpelle la collectivité face aux attaques contre les écoles
AL/HPN

9 SEPTEMBRE 2020
Face aux menaces et aux attaques persistantes contre les écoles, ce mardi 8 septembre encore à Port-au-Prince, notamment contre le lycée Fritz Pierre Louis, le collège Le Normalien et le collège Roger Anglade, par des personnes se présentant comme des élèves, étudiants ou autres, le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) a, dans un communiqué, lancé un cri d’alarme pour le respect du droit à l’éducation et la protection des élèves et des temples du savoir que sont nos écoles. HPN vous invite à lire l'intégralité du communiqué ci-dessous.
Il est inadmissible, sous prétexte de revendications salariales ou autres, que des individus manipulent les élèves et continuent d’attaquer des écoles et violer systématiquement le droit à l’éducation et le respect de l’autre.

Comment justifier de telles attaques violentes et gratuites contre des élèves et les personnels enseignant et administratif alors qu’ils se retrouvent paisiblement dans leurs établissements scolaires ?

Comment encourager ces violences entre les lycéens eux-mêmes, pour assouvir des desseins cachés ? Jusqu’où ira-t-on dans la déchéance de notre humanité pour s’attaquer ainsi à des humains, institutions ou d’autres symboles clés de la République?

Le MENFP le réaffirme, une nouvelle fois, rien ne peut justifier des attaques contre les écoles et les élèves assis paisiblement en salle de classe. Le MENFP présente ses sympathies aux victimes et à tous ceux qui ont été affectés par ces violences gratuites et aveugles.

Encore une fois, le MENFP interpelle toutes les citoyennes et tous les citoyens, les acteurs et partenaires de la communauté éducative, de la société civile, pour un autre éveil de la conscience citoyenne pour la protection des intérêts de l’école et du droit à l’éducation.

Nos différends, divergences et/ou les revendications justes ou légitimes ne peuvent être abordés que dans un cadre serein de dialogue dans le respect de ce bien commun qu’est l’école.

Le MENFP demande aux directeurs d’écoles, aux enseignants et aux parents de jouer leur rôle de vigie auprès des jeunes afin d’éviter ces dérives où les élèves servent d’instruments pour menacer l’institution scolaire.

Le MENFP renouvelle son engagement et sa détermination à protéger l’école et le droit à l’éducation en toutes circonstances.