29 août 2020
Samedi 29 aout 2020 ((rezonodwes.com))– Monferrier DORVAL est licencié en Droit à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques de l’Université d’État d’Haïti et en Service Social à la Faculté des Sciences Humaines de la même Université. Dès la fin de ses études à la Faculté des Sciences Humaines, il a été choisi comme assistant-professeur par cette faculté et a offert ses services comme travailleur social au Centre d’Accueil de Carrefour.


Lauréat d’un concours organisé par la Mission française de coopération, il est parti en France pour poursuivre ses études de droit. Il a décroché un Diplôme d’Études Approfondies (DEA), puis un Doctorat en Droit à la Faculté de Droit et de Science Politique de l’Université de Droit, d’Économie et des Sciences d’Aix-Marseille.
Après sa thèse de Doctorat en Droit, il a suivi un programme d’études économiques pour étrangers à la Faculté d’Économie Appliquée de cette université française où il a pu rencontrer des professeurs avec des conceptions économiques différentes, qui se respectent et qui sont respectés des étudiants.
De retour en Haïti en juillet 1993, il s’est consacré à l’enseignement du droit dans des Universités, a prêté serment comme avocat et intégré le Cabinet LAMARRE, un cabinet de renom et de référence, en novembre 1993. À la fermeture de ce cabinet en raison du décès de Me Louis M. LAMARRE, ex-Doyen de la Faculté de Droit et des Sciences Économiques à Port-au-Prince de l’UEH, il a ouvert son propre cabinet d’avocat, le Cabinet DORVAL, le 3 janvier 2000.
Le métier de professeur aux Universités et celui d’avocat qu’il exerce depuis 26 ans lui confèrent une grande capacité professionnelle et une indépendance d’esprit. Il a formé, depuis novembre 1993, en moyenne trois cents (300) étudiants par année académique, sans compter ses interventions tout public dans la presse écrite, parlée et télévisée.
Après avoir occupé successivement les fonctions d’animateur, de secrétaire et de premier vice-président au Lions Club de Port-au-Prince Central, club Doyen d’Haïti, qui offre des services aux démunis dans certains domaines, il en fut élu Président et investi comme tel. Il en demeure membre.
Faisant de la science et de la technique du droit le centre de ses intérêts, il n’est membre d’aucun parti politique, d’aucun groupement politique, donc il n’est d’aucune obédience politique, même s’il reconnaît l’importance des partis politiques et la nécessité de les renforcer. Pour lui, le droit contient tout : il traverse le philosophique, le politique, l’économique, l’écologique, le social, l’éducatif et le culturel, soit en les encadrant, soit en les adaptant à l’évolution du temps. Fort de ses expériences d’universitaire, de praticien du droit et d’intervenant social, il a construit une vision de l’enseignement supérieur, une vision de l’organisation et de l’exercice de la profession d’avocat et une vision de l’organisation sociale.
Intégrant le Conseil de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince en octobre 2015 à la demande du candidat Stanley Gaston élu Bâtonnier, il a vu de l’intérieur le fonctionnement de l’Ordre qui dispose d’une administration ; il y devient Président de la Commission scientifique qui a organisé diverses conférences scientifiques, et dirige la parution de trois numéros de la revue « La Basoche » ; il a présidé le Comité d’organisation du 32e Congrès de la Conférence internationale des Barreaux (CIB) en Haïti en décembre 2017 et du séminaire de l’Union internationale des Avocats (UIA) tenu à Decameron Hôtel à l’occasion des festivités de la Saint-Yves de mai 2019. Il considère alors que le Barreau de Port-au-Prince, tout en remplissant sa mission sur le plan national, doit s’ouvrir et disposer d’une représentation au niveau international.
Monferrier Dorval n’est mû que par une seule idée : l’intérêt général. Il se sent au service des jeunes, des étudiants, des avocats et de ses concitoyens en général. Il a conscience d’être investi d’une mission et d’une responsabilité sociales. C’est pourquoi il a mis gracieusement ses compétences au service de son Barreau, le Barreau de Port-au-Prince, qu’il aime beaucoup et dont il souhaite qu’il joue un rôle fondamental dans l’établissement d’un État de Droit, protecteur des droits fondamentaux de la personne humaine et garant du progrès économique et social.