28 Août 2020 La Revue Le sport américain sur un volcan après l'affaire Jacob Blake RFI Après les tirs policiers qui ont grièvement blessé Jacob Blake, un Afro-Américain de 29 ans, le monde du sport américain s'est mobilisé comme jamais. Plusieurs matches de basket, de baseball et de football ont été reportés ou boycottés. Désormais, les figures les plus médiatiques cherchent de nouveaux moyens de combattre le racisme. Et Donald Trump n'apprécie guère. Durement mis à mal par la pandémie de coronavirus, le sport a subi un brutal coup d'arrêt aux États-Unis mercredi 26 août. Et cette fois, le Covid-19 n'y est pour rien. Ce sont les Milwaukee Bucks qui ont lancé un mouvement sans précédent en boycottant leur match de NBA prévu dans la soirée face au Orlando Magic. L'équipe, emmenée notamment par George Hill et le dernier MVP (meilleur joueur) Giannis Antetokounmpo a voulu montrer sa colère après la nouvelle affaire de violences policières qui s'est déroulée à Kenosha, à une cinquantaine de kilomètres de Milwaukee, dans le Wisconsin : le 23 août, Jacob Blake, un Afro-Américain de 29 ans, s'est fait tirer dessus à sept reprises dans le dos par un policier blanc lors d'un contrôle. Il est depuis dans un état grave, et ses proches craignent qu'il reste paralysé à vie. Les images, qui ont choqué et provoqué des troubles mortels dans la ville depuis lors, ont incité les Bucks à boycotter leur match. Et dans la foulée, leur refus de jouer s'est répandu comme une traînée de poudre : les autres matches de basket du 26 août et du 27 août ont été reportés, des rencontres de baseball et de football l'ont été aussi. Naomi Osaka, la tenniswoman japonaise née d'un père haïtien, a elle aussi annoncé son retrait du tournoi de Cincinnati « pour protester contre les tirs de la police sur Jacob Blake ». Et en NFL (Ligue de football américain), plusieurs équipes ont annulé leurs séances d'entraînement de jeudi, en solidarité avec la victime. Jamais un tel boycott n'avait été constaté dans le sport aux États-Unis. Finalement, ce jeudi 27 août, sportives et sportifs ont commencé à changer leur fusil d'épaule. Naomi Osaka disputera bien sa demi-finale à Cincinnati. « Après mon annonce et de longues consultations avec le circuit féminin WTA et la Fédération américaine de tennis, j'ai accepté leur demande de jouer vendredi [les matches prévus jeudi ont été reportés au lendemain par les organisateurs]. Dans mon esprit, cela apporte plus d'attention au mouvement », a-t-elle déclaré dans un communiqué transmis au Guardian et au New York Times. Du côté de la NBA, il a également été décidé de reprendre les playoffs ce week-end. Les médias ESPN et The Athletic rapportent qu'une grosse réunion s'est tenue entre les joueurs dans la matinée de jeudi. Et si les Los Angeles Lakers et les Los Angeles Clippers ont voté pour un arrêt de la saison, les autres franchises ont opté pour une reprise, moins contraignante pour tout le monde dans un contexte économique déjà tendu. Mais ce qui s'est passé à Kenosha va avoir des conséquences sur la fin de la saison. La NBA reste mobilisée, Trump fulmine « Nous demandons le changement. On en a marre », a martelé mercredi LeBron James, la star des Lakers, sur Twitter. Toujours remonté, le basketteur, très engagé dans le mouvement Black Lives Matter et dans la lutte contre le racisme, a réaffirmé jeudi sur le réseau social : « Le changement n'arrive pas avec seulement des paroles !! Il n'arrive qu'avec des actions, et il doit arriver maintenant ! » BRH : organisation d’un sit-in pour dénoncer l’accaparement du dollar par les « banques haïtiennes » Haïti standard, le 27 août 2020.- À l’initiative de plusieurs organisations socio-politiques, un sit-in a été organisé, le 26 août 2020, devant les locaux de la Banque de la République d’Haïti (BRH), afin d’exiger la démission du gouverneur de la Banque centrale, Jean Baden Dubois et de réclamer la fixation du taux du jour à 40 gourdes pour un dollar américain. Par ailleurs, les protestataires ont également demandé aux maisons de transfert de payer en dollars américains les transferts internationaux. Le leader de la plateforme Pitit Desalin, Moïse Jean-Charles avait demandé à la population de manifester devant les banques commerciales qui ont accaparé le dollar américain, avec la complicité de la Banque centrale. À rappeler que, selon des informations publiées par la Banque centrale, la Unibank et la Sogebank ont empoché plus de 47 millions de gourdes entre le 20 et 24 juillet 2020 soit en quatre (4) jours, dans le cadre des transactions liées à l’achat et la vente du dollar. HS/Haïti standard\ 2 banques du système bancaire haïtien sanctionnées par la BRH Le gouverneur de la banque de la République d’Haïti (BRH), Jean Baden Dubois a confirmé que deux (2) banques du système bancaire haïtien sont frappées de sanction. Il s’agit de la Unibank et Capital banque. Selon les précisions du numéro un de la Banque centrale, la Unibank écope d’une pénalité de 864 millions de gourdes et la Capital banque, elle, de 3,9 millions. Sans toutefois préciser le motif de ces sanctions, Jean Baden Dubois a poursuivi que ces banques ont été sanctionnées suite à des visites d’inspection réalisées par la BRH, afin de s’assurer de la mise en application des régulations de la BRH. « La Banque centrale a l’habitude de prendre des sanctions contre d’autres institutions bancaires du pays », a souligné Jean Baden Dubois. Ce dernier a, en outre, tenté de rassurer la population que le système bancaire haïtien est en bonne santé. Ce, en dépit de la dégringolade de la gourde par rapport au dollar. « La réserve nette de change de la BRH est évaluée à 631 millions de dollars américains », a soutenu le Gouverneur. Chapitre sécurité: des bandits tirent à bout portat sur les occupants d’une voiture Cela s’est passé à LALUE le jeudi 27 août 2020. Une personne meurt sur le coup Assise à l’arrière elle reçoit les coups en pleine poitrine. Il s’agit du commerçant et homme d’affaires très connu Toto Saieh. Son épouse Gladys est à ses côtés. Elle est grièvement blessée transportée à l’hôpital où elle a été opérée, A l’avant de la voiture, le chauffeur qui lui aussi reçoit plusieurs balles. Son était est grave. Voici comment les témoins rapportent cet assassinat. Des bandits, racontent des témoins suivaient le véhicule depuis quelque temps déjà. Ils réussissent à l’immobiliser et comment leur crime. Ont ils pu emporter quelque chose ? Jusqu’à présent pas beaucoup de choses n’a filtré. L ‘on sait que la Croix Rouge réclamait du sang pour Gladys Saieh. Mais même sr le nom des victimes, rien n Est sûr. Certaines agences parlent de Michel Saieh, d’autres de Toto. Ce qui est sûr c’est que les bandits, comme c’est le cas à l’ordinaire se sauvent sans être le moins du monde inquiété. Et c’est la presse entière qui continue à pleurer la mort de Bernard Fils Aimé. Après le Miami Herald, c’est maintenant le New York Times et le AHTTC, L Association Haïtienne pour le Développement des Technologies de l’Information et de la Communication QUI RENDENT HOMMAGE `A BERNARD FILS AIM´E, CE VISIONNAIRE DES tic. Un des pionniers des technologies cellulaires en Haïti, Bernard fils Aimé passerait presqu’inaperçu par sa modestie et sa simplicité. Homme de bon commerce, il est de tous les combats pourvu que cela puisse porter plus loin ce petit coin de terre qu’il aimait de façon Presque charnelle. Il avait de cette sagesse qui caractérise les grands. Mais Bernard était aussi un militant pour la cause haïtienne et les Haïtiens, tant en Haiti qu’en terre étrangère. Il est sûrement parti le Coeur lourd et attristé en ne voyant pas ce pays amorcer le virage vers la modernité auquel il a consacré une bonne partie de sa vie . Mais sa mission est maintenant terminée et la communauté des TIC lui est très reconnaissante. Nous tâcherons d’être à la hauteur de ce que tu nous as légué … C’était notre Revue de la Semaine !