(HPN)
En réponse à l’article paru dans le quotidien « The Miami Herald », le leader du Front pour la reconstruction nationale (FRN), Guy Philippe, affirme qu’il n’est pas en contravention avec la justice haïtienne. Intervenant sur une station de radio de la capitale, Guy Philippe se questionne sur le droit qu’ont les journalistes américains, Jacqueline Charles et Jay Weaver de porter un tel jugement à son égard. L’ancien commissaire de police avance les articles 91 et 94 de la constitution qui lui garantissent le droit de jouir de son droit civil et politique dans le pays. Concernant sa poursuite par des agents de la DEA (Drug Enforcement Administration) qui avaient tenté de mettre la main sur lui pour le traduire en justice aux États-Unis, Guy Philippe souligne qu’Haïti est un État de droit et que ces agents n’auraient pas eu le droit d’intervenir sur le sol haïtien Par rapport à l’étiquette «Wanted» appliquée à Guy Phillipe par l’administration américaine et dont a fait mention l’article, l’ancien candidat à la présidence, estime que sa femme a déjà porté plainte au Département d’État américain.