C’est ce qui ressort de l’examen de la liste des candidats agréés par le CEP, c’est à dire des candidats habilités à présenter leur candidature aux sénatoriales du 19 Avril 2009

Le Conseil Electoral Provisoire (CEP) a publié dans la nuit de jeudi à vendredi la liste des 65 candidats, sur un total de 105, admis à participer aux sénatoriales partielles du 19 avril 2009.
Aucun des candidats des deux listes de Fanmi Lavalas n’a été retenu. Les deux listes avaient été soumises par deux factions rivales de Lavalas.
Au nombre des personnalités les plus connues de ce secteur politique écartées par le CEP figurent : l’ex-ministre de l’intérieur d’Aristide en 2004 qui cependant s’était présenté comme Indépendant Monsieur Jocelerme Privert (département des Nippes) ; l’ex député Amanus Maette (Artibonite, Nord) ; l’ex-directeur de la Direction centrale de police judiciaire, Schiller Louidor (Ouest) ; l’ex-délégué du Sud, Jacques Mathelier ; l’ex-député de Grande-Rivière du Nord, Nahoum Marcellus ; Bell Angelot (Nord).
La candidature au Sénat dans la Grande-Anse (Sud-Ouest) de l’ex-chef rebelle anti-Aristide Guy Philippe (Front pour la Reconstruction Nationale, FRN), a été également rejetée.
Un responsable très controversé d’une coopérative en faillite, David Chéry, a été également écarté par le CEP. Il se présentait sous la bannière de l’Alliance pour l’Avancement d’Haïti (ALAH) de Me Reynold Georges.
La plupart des candidats évincés par l’institution électorale ont dû faire face à des allégations diverses: soit qu’ils n’auraient pas obtenu de décharge, soit qu’ils seraint impliquer dans des activités criminelles et dans le trafic illicite de la drogue …formu Il faut rappeler que le RNDDH, Réseau National des Organisations de Défense des droits humains (RNDDH), avait mis deux jour savant la publication de l a liste un rapport très détaillé sur 19 des candidates qui d’après l’organisation ne pourraient en aucun cas devenir sénateur dela république, à cause d’un passé controversé.
D’autres candidats contre lesquels des charges similaires ont été rendues publiques n’ont toutefois pas été écartés par le CEP. C’est le cas de Moïse Jean Charles (ex-Maire de Milot, Nord), accusé de meurtre par un député du même parti que lui.
La candidature de l’ex-officier de l’armée, Chevry Emmanuel (Centre, Fusion), a été également retenue, en dépit du fait qu’il ait été dénoncé comme ayant fait partie du groupe des officiers exclus des Forces Armées d’Haïti pour trafic de drogue, sous le gouvernement militaire du général Prosper Avril (1988-1990).
La répartition par département géographique des 65 candidats retenus se présente comme suit : 13 dans l’Ouest ; 5 dans le Nord ; 6 dans le Nord-Est ; 4 dans le Nord-Ouest ; 8 dans Les Nippes ; 7 dans l’Artibonite ; 6 dans le centre ; 4 dans la Grande-Anse ; 4 dans le Sud-Est ; 8 dans le Sud.