Quatre Haïtiens tués en république dominicaine et leurs corps brûlés par la population.

Cela s’est passé à Madre Fresca, Jimani lardi, 20 octobre vers Midi.
Ces compatriotes faisaient partie d’une groupe de dix qui auraient suivi un dénommé LOUKA qui aurait traversé la frontière , serait venu à Fonds Parisien . Il aurait donc embauché les Haïtiens ( et ce ne serait pas la première fois et les aurait emmené à Jimani, zone Madre Fresca.

La tâche à accomplir : Couper des arbres et faire du charbon.

Les Haïtiens étaient en pleine action quand serait arivé un groupe de dominicains armés et auraient tiré às bout portant sur les Haïtiens.

Bilan : Quatre morts sur le champs. Un cinquième aurait reçu une balle à l’épaule et aurait été transporté à l’Hôpital.

Mais il y a pire encore : La population de Madre Fresca se serait portée sur les lieux du drame et aurait brûlé les corps des compatriotes, restés sur place.

Le Ministère haïtien des affaires étrangères apprend du Magistrat de Fonds Parisien que les dominicains ayant tiré seraient des gardes forestiers, des membres de la police environnementale qui ont pour rôle d’empêcher la coupe des arbres.

Mélodie a eu un entretien avec le Ministre haïtien des Affaires Etrangères vendredi 23 octobre et il nous a confirmé que le nécessaire était en train d’être fait pour entourer les parents des victimes originaires tous de Fond Parisien. Par ailleurs l’ambassadeur d’Haïti en république dominicaine et le consul haïtien de Barahona ont été tous les deux alertés et sont en contact avec les autorités dominicaines sur cette question.
Le ministre a tenu à souligner que c´était la première fois que des incidents d’une telle gravité concernant les deux pays se déroulaient à Jimani, Malpasse. D’ordinaire nous a t-il confié ce genre d’incidents se déroulent plutôt dans la zone frontalière de Ouanaminthe Dajabon.
Le Chancelier haïtien Alrich Nicolas pense toutefois qu’il est urgent que des mesures soient prises pour que cesse cette campagne de dénigrement que certains groupes poursuivent dans certains medias dominicains et qui salissent l’image de l’Haïtien.

En attendant un sourd mécontentement allant en augmentant s’est installé dans la zone frontalière de Jimani Malpasse. Les habitants de Fonds Parisien d’où sont originaires la plupart des victimes ont décidé d’empêcher l’accès de la frontière pour manifester leur rage et réclament une explication des autorités dominicaines.

Le Ministre Alrich Nicolas a confirmé qu’une enquête était ouverte du côté des dominicains pour cerner les coupables , responsables de cet acte odieux qui seront immédiatement arrêtés .

Les actes de ce genre se multiplient chez les dominicains , ce qui rend de plus en plus actuel cette lettre ouverte adressée au Président de la république et à la Première Ministre par des organisation de défense des droits humains, tels que le GARR,la PAPDA, le RNDDH, Tèt Kole ti Peyizan et le POHDH.

Dans cette lettre les signataires dénoncent la campagne de dénigrement faite par un secteur dominicain dans certains journaux de la république voisine et demandent que cesse le silence des autorités de notre pays et qu’elles prennent position sur la question .