Des centaines de milliers de sinistrés du tremblement de terre dans des conditions sanitaires précaires, pourraient attraper la malaria, a averti samedi dans un communiqué le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), basé à Atlanta (Géorgie, USA).
“ Entre le 12 janvier, date de la tragédie, et le 25 février, le CDC a enregistré 11 cas de personnes qui ont attrapé la malaria lors d’un séjour en Haïti, en particulier des personnels d’organisations humanitaires.
Le centre précise que pour de nombreux cas d’infection on n'a pas encore établi un diagnostic définitif.
Par ailleurs, l’armée américaine affirme avoir dénombré au moins six soldats tombés malades dans le cadre de la mission humanitaire lancée par l’administration Obama en faveur des populations haïtiennes sinistrées.
Le CDC rappelle que le parasite plasmodium falciparum, responsable du paludisme, est très répandu en Haïti et est à l’origine de "la forme la plus grave et mortelle" de la maladie.
Les conclusions alarmantes du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies contrastent cependant avec le dernier relevé de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPSOMS) selon lequel, malgré la détection de certains cas, une grave épidémie de paludisme ne serait pas à craindre après le séisme du 12 janvier.