Des cadavres de personnes mortes de choléra jonchaient pendant le week-end les rues déjà insalubres de la ville. Du Cap Haïtien. Au moins 20 cadavres ont été ramassés depuis vendredi par les autorités sanitaires qui font état de la saturation du site de décharges.
La population capoise a gagné les rues lundi matin pour protester contre la présence de la MINUSTAH dans le pays.
"14 personnes ont été blessées par balles, dont deux sont dans un état grave", a indiqué à l'AFP une source policière.
"Nous avons reçu une dizaine de blessés par balles, ce sont des blessés légers", a déclaré de son côté le Dr Yves Jasmin, directeur départemental du ministère de la Santé, joint par téléphone.
Dans l'immédiat, il était impossible de déterminer l'origine des tirs mais la police a nié en être l'auteur. "Nous n'avons pas tiré", a affirmé le directeur départemental de la police, Joany Canéus. "Nous sommes intervenus pour disperser la manifestation".
Les casques bleus ont fait usage de grenades lacrymogènes, qui ont également fait des blessés, a déclaré à l'AFP Vicenzo Pugliese, porte-parole de la mission de l'ONU en Haïti (Minustah).
Les manifestants ont mis le feu à un commissariat et des véhicules qui se trouvaient à l'intérieur ont été incendiés, a indiqué la police.
Les écoles sont fermées au Cap haïtien, les parents refusat d’y envoyer leurs enfans, de peur qu’ils attrappent le cholera qui a tteint le Nord qui enregitre 200 décès don’t une centaine pour la seule ville du Cap.
Manifestation contre les casques bleus.

Cela se passé à Hinche où les casques bleus népalais accuses par une partie de la population d’avoir propagé ‘épdémie de cholera ont été la cible de jets de Pierre lors d’une manifestation à Hinche, dans le département du centre.
"Environ 400 personnes se sont rassemblées devant le bureau de l'ONU, mais la manifestation a été dispersée sans trop de difficulté", a dit M. Pugliese.