Détendu, le chef de la police, Mr Mario Andresol, n'a pas souhaité faire de déclaration. Il s'est dit tout de même prêt à collaborer avec la justice pour faire la lumière sur l'incident de Delmas 83.
Cet incident était survenu le 31 juillet dernier quand un véhicule appartenant à Assad Volcy, membre du bureau de presse de la présidence, avait été identifié comme suspect après une alerte lancée la veille contre l'enlèvement d'une fillette à Pétion Ville.
Ce qui semblait être un simple contrôle allait se terminer en poursuite quand le conducteur de la Montero Blanche prit la fuite pour abandonner ensuite le véhicule dans une impasse à Delmas 83.
Un conflit allait alors prendre naissance quand le commissaire Claudy Gassant qualifia l'opération menée par la police de montage. Pas d'enlèvement avait-il déclaré. Il s'agissait selon lui d'un scénario visant à ternir l'image de M. Volcy.
Le commissaire de Pétion Ville Frantz Georges est aujourd'hui accusé d'association de malfaiteurs, de séquestration et de tentative d'assassinat des membres de la justice présents sur les lieux ce jour-là.
Un mandat d'amener émis contre le commissaire Frantz Georges depuis plus d'une semaine, n'a toujours pas été exécuté.
En attendant, le dossier suit son cours au cabinet d'instruction où le juge Bernard Sainvil a reçu Mario Andrésol en tant que responsable de l'institution policière.
Quand au commissaire Frantz Georges, son mandat d’amener a été transformé en mandat d’arrêt, puisqu’il ne s’est pas présenté.