Cette affirmation a été faite par le commandant de la MINUSTAH, le général brésilien Floriano Peixoto Vieira Neto, commandant de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
Craignant un "risque d’instabilité", les responsables onusiens ont voulu que le vide politique laissé par le renvoi du premier ministre Michèle Pierre-Louis soit comblé avec célérité.Le général Vieira Neto a indiqué que pour l’heure "la situation est absolument sous contrôle". Mais le général a toutefois reconnu que "Les progrès que nous avons réalisés dans le domaine de la sécurité ne correspondent pas aux avancées socioéconomiques attendues pour le pays et pour cette raison nous disons que la situation d’Haïti reste encore extrêmement fragile ».
Cela signifie donc que « la situation peut changer subitement", à n’importe quel moment. » C’est justement à cause de la fragilité du pays que l’ONU n’envisage ni le retrait de ses troupes ni un changement de configuration de sa mission.A l’approche des élections locales, législatives et présidentielles prévues en 2010, le commandant brésilien n’a aucun doute sur la continuité du travail de la MINUSTAH. "Il n’y a pas aujourd’hui d’indications permettant d’assurer ou au moins d’estimer que les résultats des élections en Haïti auront un quelconque impact sur la mission de paix ou provoqueront une redéfinition de son orientation", a-t-il martelé ajoutant "je ne vois aujourd’hui aucun indicateur qui montre qu’on se dirige vers la fin de la mission".